Essen à la maison continue avec une partie d’Hegemony explosive et des fous rires de fatigues.

Je tiens à rappeler que ce sont des avis à chaud car les jeux viennent d’arriver et que nous avons donc joué qu’une fois (sauf indication contraire 🙂 ).

Mille excuses s’il reste quelques fautes (vu l’heure vous me pardonnerez?). Je corrigerai les coquilles une fois le séjour jeux terminé.

Hegemony

2–4 joueurs, 14 ans et +, 90–180 Min
Complexité BGG : 4.11 / 5
Auteurs: Vangelis Bagiartakis, Varnavas Timotheou
Illustrateur: Jakub Skop
Editeur: Hegemonic Project Games + Don’t Panic Games
Jeu offert par Don’t Panic Games.
116,90 € en VF chez Ludum, 116,95 € en VF chez Philibert

Hegemony propose une lutte des classes sociales dans lequel on résout 5 actions par manche (soit jouer une carte liée à votre classe soit la défausser pour faire une action générique, elle aussi liée à votre classe). Vous imaginez bien que l’asymétrie y est très forte avec les decks et actions dédiés.

5 manches au total à l’issue desquelles celui qui a le plus de PV l’emporte. Le gain de points est aussi asymétrique (et donc lié à la classe).

Le jeu s’adapte au nombre de joueurs : 2 joueurs (capitalistes contre ouvriers), 3 joueurs (on rajoute la classe moyenne), et le 4ème joueur joue l’Etat. Chaque classe a des intérêts différents.

Il n’y a pas besoin d’avoir une culture politique ou idéologique pour y jouer parce que vos actions se coordonnent selon l’asymétrie extrêmement bien faite dans le jeu.

Avis de Jo

Le jeu est exceptionnel car les mécaniques mettent le thème en avant. Une partie ne suffit clairement pas à apprécier toute la subtilité des possibilités du jeu. Il faut prévoir du temps pour y jouer. Et on en redemande : les discussions entre les classes sont endiablées pour essayer d’influer sur les choix qui impacteront tous les joueurs. On vote des lois qui influent sur la suite de la partie (revenus et/ou PV). On incarne une classe avec une immersion surprenante. La classe moyenne démarre sur des intérêts voisins de ceux de la classe ouvrière et au fur et à mesure qu’elle se développe, se retrouve à avoir des intérêts communs avec la classe capitaliste. Un numéro d’équilibre impressionnant de génie.

Avis de Stef

C’est la lutte finale !!! Qui va remporter la victoire, les capitalistes, la classe moyenne ou les ouvriers. Sacré thématique sociale. J’ai rarement vu une mécanique autant au service du thème, il n’y a pas un seul déchet à ce niveau. Quoique que vous fassiez dans le jeu c’est en lien avec votre classe sociale. Les actions sont toutes imbriquées et ont une répercussion sur les autres classes. Alors oui, il faut ingérer les règles qui sont velues de part leur côté totalement asymétrique et oui il faut être prêt à investir 80 minutes par joueur de son temps. Mais bon sang, le jeu en vaut sacrément la chandelle. En une seule partie il passe dans le top 5 des meilleurs jeu auquel j’ai joué dans toute ma vie de gamer. Je n’ose même pas imaginer le travail de conception derrière cette merveille ludique. Notre partie prend fin avec une victoire de la classe moyenne sur les capitalo-libérallistes mais avec 2 « doctrines » socialistes sur 5. Même si la classe ouvrière n’a pas gagné, elle s’estime satisfaite d’avoir influé positivement sur la société française. Je lui mets donc, sans sourciller, la note de 45 sur 20. A noter quelques menues erreurs de traduction. Tellement envie d’y rejouer.

Avis de Nico

Certainement le jeu le PLUS prometteur ! Un affrontement incroyable entre le prolétariat, la classe moyenne, le capitalisme et l’État ! Des phases de jeu à base de cartes (encore) mais servant tellement la thématique que c’en était presque jouissif, quel plaisir de jouer une carte « scandale politique » contre ces salauds de grévistes et leur faire perdre des points d’influence, pour tenter ainsi de gagner le vote qui allait suivre et pouvoir baisser le niveau de salaire ou augmenter le commerce extérieur ! Voilà qui résume l’essence de ce jeu !

N’étant pas du tout habitué à ce genre de thématique, j’ai été rapidement pris dedans et nous avons passé un super moment, je le conseille à quiconque, c’est un jeu totalement asymétrique, mais qui fonctionne sans avoir des pavés de règles à lire ! (Les aides sont très bien faites).

Tout s’imbrique de telle façon que vous n’avez pas besoin d’apprendre par cœur comment fonctionne l’autre faction pour comprendre ce qui se passe autour de la table, c’est pas ROOT quoi !

Bien entendu, il faut accepter de se farcir 1h30 de règles et une mise en place un peu fastidieuse, tout en sachant qu’une partie va vous embarquer pour au moins 3-4 heures mais nous ne les avons pas vu passer et çà c’est plutôt un excellent signe !

Bref un super jeu, dans un univers politique réaliste, original et compétitif, que du bonheur ! ^^

Kutna Hora

2–4 joueurs, 13 ans et +, 60–120 Min
Complexité: 3.40 / 5
Auteurs: Ondřej Bystroň, Petr Caslava, Pavel Jarosch
Illustrateurs: Roman Bednář, Štěpán Drašťák, Milan Vavroň
Editeur: Czech Games Edition (Iello pour la VF en 2024)
Boite achetée
53,95 € en anglais chez Philibert

Le jeu propose aux joueurs de construire une ville minière dans une petite vallée tchèque du XIVème.

La mécanique principale est basée sur le choix d’une carte de votre main qui présente deux actions, dont une que vous ne ferez pas. Chaque joueur a le même deck de 6 cartes de départ, et il n’en changera pas.

Les actions :

• acheter des titres de propriétés
• acheter une parcelle
• construire un bâtiment
• creuser la mine
• participer à la construction de la cathédrale
• gagner des revenus

Durant la mise en place, chaque joueur aura un plateau asymétrique affilié à 3 guildes (sur 6). Donc chaque joueur ne peut construire que des bâtiments de ces guildes là (ou des bâtiments publics). A deux joueurs, on se partage les guildes aléatoirement. Chaque guilde a, en plus, un impact différent sur une ressource. Chaque tuile posée sur le plateau fait donc évoluer l’environnement (population & cours des matières premières) pour tous les joueurs.

Avis de Jo

Pas de surprise sur le thème et les mécaniques mais un jeu maitrisé, épuré, des règles extraordinairement bien expliquées et un jeu très plaisant à jouer. Pas compliqué à apprendre avec une profondeur furieusement efficace. Un thème immersif servi par une édition impeccable et un matériel agréable en plus d’avoir une rejouabilité importante sur l’assignation des triplets de guildes et la manière de les jouer.

Avis de Nico

Le jeu nous place à la tête de plusieurs guildes qui vont s’affronter, d’un côté en allant exploiter du minerai dans des mines, ou bien en construisant d’un autre côté des bâtiments. Ces 2 aspects du jeu sont les principales façons d’obtenir des ressources et des points de victoire en fin de partie.
La mécanique de jeu reste très classique : une carte avec 2 faces distinctes nous donne le choix entre 2 rôles possibles par tour de jeu c’est assez malin et efficace.
Le matériel sans être flamboyant est très bien conçu, notamment les « portes-cartes » qui affichent les taux de ressources, et qui sont très bien réalisés. Ces derniers permettent de voir d’un simple coup d’œil les cours des matériaux, principal cœur du jeu. On récupère de l’argent, grâce aux phases de revenus, que l’on dépense ensuite pour réaliser les actions, il n’y a donc pas cette sensation parfois désagréable de jouer à l’épicier en manipulant 50 types de ressources…

Sans être d’une incroyable révolution, la partie à 2 joueurs a été agréable et rapide (moins d’1 heure). On se prête facilement au jeu et le scorage asymétrique sur la partie montre que le jeu est plutôt bien pensé : un seul point de victoire de différence malgré 2 stratégies complètement différentes.

Pour conclure, une bonne sensation de jeu et pourquoi pas l’envie de refaire une autre partie, peut-être à plusieurs pour voir comment ça se passe !

Planta Nubo

1–4 joueurs, 12 ans et +, 30–120 Min
Complexité BGG : 3.69 / 5
Auteurs: Michael Keller, Andreas « ode. » Odendahl, Uwe Rosenberg
Illustrateur: Lukas Siegmon
Editeur: The Game Builders
Boite achetée

Dans ce jeu, vous allez construire des parterres de fleurs en forme de tuiles polyomino, sur votre plateau de jeu personnel. Ces fleurs vont pousser de différentes manières (si vous placez la tuile, elles poussent immédiatement), si l’énergie passe ensuite par ces fleurs, elles poussent encore. Les fleurs (cubes) de ces parterres peuvent être du coup récoltées pour être livrées dans vos propres conteneurs ou dans des conteneurs centraux, ce qui vous donne de l’énergie. Vous utilisez l’énergie pour faire pousser et développer votre plateau. Vous pouvez aussi planter des forêts sur ces parterres de fleurs (s’il n’y a plus de fleurs) pour activer des pouvoirs / des PV. Le joueur qui a le plus de points d’oxygène à la fin de la partie gagne.

Planta Nubo se joue en 4 manches. Mécaniquement, les joueurs disposent de 4 outils (pelle, marteau…) de 4 couleurs différentes. À chaque tour, les joueurs effectuent une série d’actions : placer l’un de leurs 4 outils dans la grille d’actions pour activer une action et/ou prendre un polyomino ; livrer dans leurs propres conteneurs de fret ; et activer une carte. Après ces étapes, c’est au tour du joueur suivant. Chaque joueur fait cela trois fois, après quoi il lui reste un outil. Ce dernier outil détermine son bonus de fin de manche et en dernière manche une condition de scoring qu’il aura choisi.

Avis de Suz

C’est un jeu que j’avais envie d’aimer parce qu’il est très beau et que la mécanique avait l’air original. Mais après 3h d’installation et de règles (très très mal écrites, répétitives et mal organisées), je me suis découragée. On n’a pas pu terminer la partie car nous n’avions pas la vue sur l’ensemble des règles (car des points manquent cruellement).

Attention, je suis bilingue, ce n’est donc pas un problème de compréhension de la langue.

J’ai envie de retester avec des règles complètes et peut-être une vidéo explicative car je ne me sens pas de retravailler les règles.

Avis de Stef

j’aurais aimé y jouer mais les règles ne l’ont pas permis. Erreurs d’iconographie, règles incroyablement mal écrites avec des manques de traduction de l’allemand vers l’anglais, installation épiquement longue.
Dommage, le jeu me faisait envie mais au final je n’ai aucun moyen de le juger. Soit l’éditeur rectifie rapidement le tir soit son jeu court à la catastrophe. Planta Nubo sera donc mon gros fail de cet Essen 2023.

Avis de GeekLette

On est dans le parfait exemple d’une règle mal écrite qui tue un jeu dans lequel il y avait pourtant de bonnes idées. En plus d’avoir gâché notre partie, il a tué notre journée jeux car une fatigue intellectuelle abominable nous a gagné après 3h d’installation et d’explication de règles. Nous avons du arrêter à la fin de la manche 1 (30 minutes) car nous avions trop de questions sans réponses dans les règles (pourtant, nous étions accompagnés d’une bilingue). Et l’erreur d’installation (due à la règle et non aux joueurs) nous a mis le coup de grâce : une action manquait au centre de la table.

Peut-être une vidéo complète des règles me ferait rejouer et encore. C’est trop tard. Car on a pu faire 3 tours chacun et j’ai peur du côté répétitif d’un pick up & deliver car le thème ne propose que ça. La livraison de fleurs. Le reste (oxygène, énergie…) n’est que secondaire même si apprécié car l’upgrade du plateau avec les cartes nous a paru sympa.

Par contre, la promesse des vaisseaux abeilles n’est pas tenue. Ils ne sont même pas visibles. C’était pour le thème et le pitch que j’ai choisi ce jeu. Et là, la déception est grande. On peut admettre quelques erreurs mais là les règles sont malheureusement pas du tout à la hauteur de ce qu’on peut attendre d’un jeu comme ça. Car le pire c’est que ça a pas l’air très compliqué mais les règles le rendent abominablement long et fastidieux lors de la première partie.

Il y a plein de jeux qui sortent, plein de jeux qui sont exceptionnels. On va vite l’oublier et jouer à autre chose, il a eu sa chance et la perte des 3h nous a vraiment agacé.

Informations complémentaires et justification

Nous avons joué avec les règles en anglais fournies par l’éditeur à Essen. Ca a été lu par 3 personnes à tour de rôle (dont une bilingue). Non seulement c’était mal agencé mais en plus après plusieurs répétitions et phrases totalement inutiles, impossible de trouver / retrouver des points de règle quand on s’est posé des questions durant la manche 1. On a donc abandonné. On a estimé que lui accorder 3h30 de notre temps était suffisant et que notre patience avait des limites.

D’autres personnes ne semblent pas avoir eu ce problème. Tant mieux pour elles. En tous les cas, nous ne sommes pas les seuls à avoir un pépin avec la règle. Sur BGG, le jeu vient de sortir et il y a déjà 24 posts sur les règles.

D’ailleurs ! Nous avons eu le même problème qu’un joueur, une tuile action à 3 joueurs était absente (puisqu’il fallait en mettre 7 en jeu…. sur 8 !) Et quelqu’un répond qu’on devrait limite être plus attentif au nombre de joueurs sur les tuiles…  MAIS je viens de revérifier et donc de repasser 30 minutes pour être sure de pas dire de conneries. Et j’ai bien 8 tuiles action pour 3 joueurs (9 si on compte le double G), alors qu’on en place que 7 donc on avait une action (IMPORTANTE) manquante. Quand on ne connait pas le jeu, et qu’on passe déjà des heures sur la règle et qu’en plus, durant la manche 1, on se demande comment enlever les barricades et que c’est un objectif d’upgrade d’un de nos plateaux et qu’on voit qu’elle est sur une tuile action qu’on a pas mise en jeu mais qu’elle est sur UN personnage (qui sortira 1 fois dans la partie), ben on range et on arrête le jeu. D’ailleurs, les tuiles A, B,C… c’est bien beau mais il n’y a aucune explication dans la règle pour 3 joueurs. Celle imprimée pour Essen. Il faut que je lise une autre règle, une V2 pour jouer ?

Allez, une petite preuve (car ça manque d’image) : la tuile entourée de rouge était absente, la fameuse action qui nous permet d’enlever les barricades…

Autre information tardive : L’installation à 3 joueurs concernant ces tuiles sont dans le chapitre installation à 2 joueurs. Donc on nous impose de lire le chapitre « installation pour 2 joueurs » quand on veut jouer à 3. Voici un des nombreux exemples de cette règle qui a tué le jeu.

On a eu, lors de notre Essen à la maison, des règles avec des coquilles. C’est pas gravissime. Mais là on ne parle pas de coquilles. On parle bel et bien d’une règle qui n’a ni été relue, ni testée, ni travaillée.

Expeditions

1–5 joueurs, 14 ans et +, 60–90 Min
Complexité BGG : 3.00 / 5
Auteur: Jamey Stegmaier
Illustrateur: Jakub Rozalski
Editeur: Stonemaier Games
Boite achetée
71,90 € en français chez Ludum (ou version IronClad),  76,90 € en français chez Philibert

Expeditions propose aux joueurs de trouver la gloire (comme dans Scythe, puisque c’est sa suite) au travers de l’exploration, des quêtes, des objets ramassés et surtout améliorés,… et il n’y a pas de combat car le conflit, ici, est contre la corruption provenant des mystérieuses météorites.

Dans cette course effrénée, la mécanique est on ne peut plus simple et efficace. Vous avez le choix entre deux actions sur 3 et vous ne pouvez jamais faire les 2 mêmes d’affilée. Par contre, si vous « passez », vous ferez les 3 au tour d’après : Vous déplacer, jouer une carte et récolter.

Le coeur du jeu se trouve sur les cartes et leurs interactions. Le petit twist sympa (et c’est pas le seul) c’est que chaque carte jouée apporte des bonus ET une action/bonus supplémentaire si vous avez l’ouvrier à la couleur correspondante.

Avis de Suz

Les sensations de Scythe (course à la gloire / étoiles qui s’accélère à la fin de la partie) et sans les combats (ce qui est un plus pour moi). Dommage qu’il n’y ait pas plus de narration pour le raccrocher à l’univers de Scythe en dehors de son visuel absolument magnifique.

Mécanique de choix d’actions diabolique et diablement efficace. On se ronge les ongles à chaque tour de jeu.

Assez peu d’interaction entre les joueurs mais le jeu des autres oblige à s’adapter continuellement.

Chaque tour mal optimisé, donc perdu, peut être fatal mais en même temps ça ne gâche pas la partie.

Avis de GeekLette  (2 parties)

On ne fait souvent que 2 actions sur 3 et le choix est un dilemme permanent. Les possibilités sont immenses. On peut partir dans tous les sens, comme dans Scythe, mais Expeditions ne fait pas doublon. Les deux jeux se complètent parfaitement.

Je suis toujours aussi frustrée de la fin de partie (comme dans Scythe) où TOUS les joueurs rejouent, j’ai donc un tour de moins et la victoire me passe sous le nez d’un point lors de ma seconde partie.

J’y ai joué à 3 et à 2. Et le jeu est plaisant, satisfaisant même. La tension sur la pose des étoiles ne fait que monter. Je pensais pas qu’ils arriveraient à retranscrire l’univers et les sensations de Scythe. Mais ils l’ont fait. Malgré des quêtes qui manquent un peu de punch, la mécanique, l’univers, les possibilités, la rejouabilité, convainc dès les premiers tours. C’est un plaisir de découvrir de nouvelles cartes et synergies à chaque partie. Je me surprends à vouloir étudier les cartes pour anticiper mes prochaines parties. Chose que je ne fais jamais.

On peut lui reprocher plein de défauts (problèmes de vocabulaire, interaction un peu trop légère à 2, matériel grossier dans sa taille…) mais l’envie d’y rejouer est toujours là après 2 parties car il y a une belle courbe d’apprentissage sur la synergie des cartes et l’optimisation des tours. Une rejouabilité (des parties qui ne se ressemblent pas) assurée. C’est un grand OUI. L’univers Scythe a de beaux jours devant lui.

Avis de Angé (1 partie)

Certes Expéditions est un jeu dans l’univers de Scythe duquel on retrouve l’esthétique…en dehors de cela, on oublie Scythe pour éviter une comparaison qui n’aurait pas lieu d’être ! Pour rester sur l’esthétisme tout d’abord, rien à redire…Les tuiles sont très grosses mais elles sont très bien illustrées et portent l’aventure. Le sel du jeu reste dans les cartes et il faudra enchaîner les parties pour toutes les découvrir et en apprécier les combos possibles.

Les personnages et familiers de chaque joueur sont asymétriques et donnent envie de tous les tester…

Un très bon moment de jeu dans lequel j’ai eu du mal à entrer tellement habituée à jouer à Scythe et perturbée par l’esthétisme qui pousse naturellement à rechercher les mêmes sensations de jeu. C’est une erreur car le jeu se suffit à lui même et ne souffre d’aucune comparaison. C’est un des Top de cette session Essen 2023!

Avis D’El stefano della mancha arriba y cocotieros ! (1 partie)

Je n’ai fait qu’une seule et unique partie de ce jeu et j’avoue avoir un peu de mal à donner mon avis. J’ai apprécié, mais je n’ai pas non plus eu un étonnant sentiment d’exaltation. Je ressens bien l’univers de scythe et certaines sensations de jeu qui lui sont associées et en même temps, c’est tout autre chose. A ce niveau, le pari est particulièrement réussi. Mécaniquement, le jeu est aux petits oignions et fonctionne à merveille. On a toujours la tension de la course à la victoire et le sentiment que la dite victoire ne tenait qu’à un fil. La mécanique des cartes est bien huilée et assez excitante et j’oserai le barbarisme, challengeante. Je réserve donc mon avis en attente d’y jouer à nouveau tout en étant persuadé que la graine du coup de foudre ne tardera pas à germer.

Jeu disponible à 71,90 € en français chez Ludum (ou version IronClad),  76,90 € en français chez Philibert

 

Voici les autres articles Essen que vous pouvez trouver sur le blog (si vous cherchez des informations sur un jeu en particulier)

• La sélection de jeux de la team
• La sélection de jeux asiatiques
• Préparation Essen
• Bilan journée 1 – à Essen (Arborea, Ancient Knowledge, Venture, Nokosu Dice, Solani)
• Bilan journée 2 – à Essen (Humanity, Chatuchak, It’s a balloon?, Dracula VS Van Helsing, The white castle)
• Bilan journée 3 – à Essen  (Djinn, Tacuna Builders, House of Cats, El Grande, The white castle)
• Bilan journée 4 – à Essen (Amirtsar, Karvi, Nekojima, Vampire Village, Kutna Hora)
• Bilan journée 1 – à la maison (The white castle, Wild Tiled West, Rats of Wistar)
• Bilan journée 2 – à la maison (Hegemony, Kutna Hora, Planta Nubo, Expeditions)
• Bilan journée 3 – à la maison (Septima, Evenfall, Evacuation)
• Bilan journée 4 – à la maison (Wild Tiled West, Zhanguo, Barcelona)