Troisième et dernier volet de mon carnet de voyage : mon pèlerinage 2022 dans la Mecque ludique, j’ai nommé le Spiel’22 !
Cette fois, j’ai envie d’évoquer les jeux de cartes (uniquement), encore une style que j’apprécie, les jeux de plis particulièrement mais d’autres aussi !
Dans la catégorie « punaise qui c’est qui qu’a mis des aiguilles dans mon paquet de cartes ? »
Ouch
Bah voilà : C’est encore le même : celui qui avait déjà mis des chips dans mon jeu…. 😤 Et cette fois il a convaincu un complice… Ha je te jure ce Théo, quel garnement !
Un jeu tout simple de « tente ta chance » : des cartes avec plus ou moins de fleurs de cactus dessus. Tu dois les collectionner et, logiquement, plus tu en as, plus tu vas marquer de points…
Mais ces cartes il te faut les saisir sur un des 4 côtés pour les retourner. Et là « Ouch », au verso il y a parfois des cactus sur le bord de la carte que tu tiens (plus il y a de fleurs, plus la prise de risque est grande) qui te piquent et tu relâches la carte qui est défaussée !
Voilà, c’est tout simple, c’est parfait pour l’apéro et ça utilise un principe que je n’avais jamais vu avant et qui est rigolo !
Je vais soumettre à BGG l’idée d’inclure dans ses références la mécanique « cartes qui piquent » ha ha !
Alors, je les vois déjà les grincheux : « c’est quoi ce jeu ? Cette mécanique a l’air de rien, aucune réflexion,… » (on les a vus sur les réseaux). Mais je vous rappelle juste que ce jeu s’adresse à un public à partir de 5 ans ! Pas à vous qui lisez ça. Alors si vous aimez, c’est bien, sinon bah c’est normal, laissez le aux enfants !
J’ai envie d’y rejouer ? Avec grand plaisir.
2-5 joueurs – à partir de 5 ans – 10-15 min
Complexité BGG : 1,0/5,0 (peu de votes)
Auteurs : Romain Caterdjian ; Théo Rivière
Illustrateur : François Collado
Éditeur : Devir
Mécanismes : Pousse ta chance ; collection
Dans la catégorie : « Mais c’est quoi ce pseudo thème qui apparait sur des icônes de 3 mm sur les cartes et qui sert à rien ? »
Scout
Régulièrement je surveille la production de Oink Games. J’adore leurs petites boites bien pleines et ils ont régulièrement de petites perles ludiques.
Cette année, la nouveauté c’est Scout, finaliste du Spiel des Jahres 2022 d’ailleurs.
Un jeu de défausse qui se joue sans avoir le droit de déplacer les cartes dans sa main, ce qui est contraignant.
J’ai bien aimé la double valeur d’une carte selon l’orientation quand on la rentre dans sa main.
Certain vous diront qu’il ressemble fortement à Carro Combo, c’est vrai, un peu, mais moi je préfère celui-ci, je le trouve plus simple et plus fluide. Les avis étaient partagés là-dessus, chacun aura le sien. Mais posez vous la question de savoir s’il est nécessaire d’avoir les 2 jeux dans sa ludothèque ?
Par contre, au niveau du thème, je n’ai jamais vu aussi abusé : « vous gérez un cirque et vous recrutez des numéros pour votre programme… » En fait sur les cartes, le seul rappel du thème c’est cette micro illustration au trait noir. Carro combo assume au moins d’être un jeu sans thème, ça fonctionne aussi !
J’ai envie d’y rejouer ? Avec grand plaisir.
2-5 joueurs – à partir de 9 ans – 15 min
Complexité BGG : 1,3/5,0
Auteur : Kei Kajino
Illustrateurs : Rie Komatsuzaki ; Jun Sasaki ; Sinc
Éditeur : Oink Games
Mécanismes : escalade ; défausse ; gestion de main
19,90 € chez Philibert, 19,50 € chez Ludum
Dans la catégorie « WTF ? Je dois demander à mon adversaire de jouer pour moi ? »
Tatsu
Celui-là je l’ai simplement regardé de loin, parce que je connais déjà, j’avais joué avec son édition précédente Dr Jekyll et M. Hyde.
Un jeu de plis en 2 contre 2 (une version 2 joueurs a été ajoutée mais je n’ai pas encore pris le temps de m’y pencher) contenant deux séries de cartes identiques en pouvoirs mais différenciées visuellement parce qu’elles sont « affectées à une des équipes » et même si je les ai en main, je dois demander à mon adversaire de jouer une de ses cartes qui est dans ma main. Il sait qu’elle lui appartient mais n’en connait pas forcément la valeur et il sait aussi qu’il y a certains plis qu’il vaut mieux ne pas prendre. Vous suivez ?
Bref, c’est très malin, j’avais beaucoup aimé. Il est déjà dans mon panier de commande !
Un jeu à réserver à des joueurs de « jeux de plis » plutôt habitués, c’est très filou.
La nouvelle version est aussi belle que l’ancienne était moche, c’est bien. Malheureusement la lisibilité n’est pas forcément au rendez-vous. Joueurs gauchers vous avez été oubliés par exemple.
J’ai envie d’y jouer ? Avec grand plaisir.
2 ou 4 joueurs – à partir de 12 ans – 20-30 min
Complexité BGG : non référencé, son prédécesseur était à 2,4/5,0
Auteur : Wolfgang Werner
Illustrateur : Maxime Erceau
Éditeur : Matagot
Mécanismes : Jeu de plis
Ca arrive bientôt chez Philibert, 11,90 € chez Ludum
Dans la catégorie : « L’origami c’est la mode »
(au fait, vous connaissez le groupe des ludistes origamistes ? Il vous aide à réaliser des rangements en origami pour vos boites de jeux)
Sea, Salt & Paper
« Quelques papiers délicatement pliés et tout un univers marin prend vie »
Un jeu déjà bien connu en France mais qui a bien buzzé sur Essen. Beaucoup de monde portait un badge à l’effigie de ce petit jeu malin, mais je n’ai pas su s’il y avait eu des choses à gagner si des joueurs parvenaient à combiner des images à l’instar des combinaisons de cartes dans le jeu.
Le loupé de l’éditeur malgré la bonne intention : le procédé ColorADD pour seul moyen de distinction des couleurs pour le public colorblind, payant en plus, mais cela ne marche pas bien dans les jeux de société : les icônes ont un sens de lecture et les cartes vues à l’envers le rendent erroné. De plus, les règles en bleu clair sur fond blanc, ou inversement, c’est illisible pour beaucoup. Enfin, l’icône de calcul des sirènes est peu clair, je ne vois pas le blanc dans le tourbillon de couleurs. J’ai du me faire avoir sur BGA pour comprendre mon erreur et me rendre compte que les sirènes peuvent êtres comptabilisées ainsi.
J’ai envie d’y jouer ? Avec grand plaisir, mais j’ai une préférence à ne le jouer qu’à deux.
2-4 joueurs – à partir de 8 ans – 30-45 min
Complexité BGG : 1,38/5,0 (peu de votes)
Auteurs : Théo Rivière ; Bruno Cathala
Illustrateurs : Lucien Derainne ; Pierre-Yves Gallard
Éditeur (pour la France) : Bombyx
Mécanismes : Gestion de main ; collection ; fusion/combinatoire ; pousse ta chance
10,95 € chez Philibert, 11,90 € chez Ludum
Dans la catégorie : « le jeu de bataille qui bénéficie de la plus grande campagne de comm. jamais vue »
Challengers
Une bien grosse boite pour un jeu de bataille ! Avantage : ça doit être le seul qui permette de jouer à la bataille jusqu’à 8 à la fois… Enfin jusqu’à 4 affrontements simultanés de un contre un. Et maintenant on peut même jouer à la bataille en solo… C’est plus fort que tout ça.
Ils appellent ça « jeu de drapeau » maintenant, d’accord ! Il y avait un truc à faire avec le banc je pense, mais ce n’est pas assez exploité.
À chaque tour, chaque joueur améliore son deck avec de nouveaux personnages et affronte de nouveaux adversaires. Les deux joueurs les plus populaires participeront ensuite à la finale pour une délicieuse victoire !
Le moment où j’ai pris un peu de plaisir ? Entre les parties, lorsque je draftais de nouvelles cartes. Ensuite durant les parties, chacun révélait une à une ses cartes : aucun fun. Un des soucis étant qu’il faut jouer plusieurs tours avant que cela devienne intéressant. Les 3-4 premiers tours sont sans aucun fun, après, ça peut se discuter.
Mon avis est très catégorique, nous avons trouvé des joueurs qui l’ont apprécié. Mais les tapis de jeu sont très mignons… ça peut resservir 😜.
J’ai envie d’y rejouer ? : Non merci, je vais passer mon tour. Dommage, le buzz des reviewers après Vichy m’avait bien hypé… mais ce n’est pas pour moi.
2-8 joueurs – à partir de 8 ans – 45 min
Complexité BGG : 2,33/5,0 (alors là je conteste ! ça doit juste être parce qu’il faut savoir lire des cartes ; peu de votes)
Auteurs : Johannes Krenner ; Marcus Slawitscheck
Illustrateur : Jeff Harvey
Éditeur : Z-man Games
Mécanismes : Bataille (pardon jeu de drapeau) ; deckbuilding ; draft ouvert ; gestion de main
35,95 € chez Philibert, 35,90 € chez Ludum
Dans la catégorie : « la baseline la plus improbable »
« Un jeu de cartes coloré et impitoyable où se mêlent arcs-en-ciel et vengeance. »
Mantis
Un jeu présenté par les créateurs d’Exploding kittens (on comprend tout) qui ne dépare pas dans la gamme.
C’est plutôt fun, très léger et ça se joue très vite. Mais après, Challengers ça faisait presque jeu expert ! 😂
À votre tour, vous prenez la carte au sommet de la pioche. Son dos comporte 3 couleurs dont une est sur son recto. Vous la présentez à un adversaire ou pour vous même : S’il possède des cartes de la couleur révélée par celle-ci, vous les lui prenez et les placez devant vous (sinon il garde votre carte). Si c’est sur votre étal, les cartes de la couleur marquent autant de points pour vous. Le premier à 10 l’emporte !
Le succès de votre partie dépendra surtout des joueurs autour de la table et de l’envie de rire qui règne alors.
Le bon point : l’iconographie Colorblind qui permet à tous de jouer.
J’ai envie d’y rejouer ? Pourquoi pas si on me le propose, à l’occasion, en attendant que tout le monde arrive.
2-6 joueurs – à partir de 7 ans – 10 min
Complexité BGG : 1,33/5,0 (peu de votes)
Auteurs : Ken Gruhl ; Jeremy Posner
Illustrateur : Matthieu Inman
Éditeur : Exploding Kittens
Mécanismes : Pousse ta chance ; collection
Dans la catégorie « tiens ils vont tous chercher leur KS que j’ai déjà reçu par la poste »
(mouais, là je ne devais pas encore être sûr de venir à Essen)
Mindbug
Du coup, je l’avais déjà joué avant de venir, mais c’était rigolo de voir tout le monde se balader avec sa petite boite. La mienne porte le n°3198 ! C’est sans intérêt ? Bon, d’accord…
Un petit jeu d’affrontement qui tire sa spécificité des cartes mindbug : invoquez des hybrides et contrôlez mentalement les meilleures cartes de votre adversaire… et là ça change tout. Mais il faut choisir la bonne carte à voler car on ne peut le faire que 2 fois dan une partie.
J’ai envie d’y rejouer ? Oui, pourquoi pas. J’ai envie de creuser, je ne me suis pas encore fait d’avis définitif sur ce jeu.
2 joueurs – à partir de 8 ans – 15-25 min
Complexité BGG : 1,95/5,0
Auteurs : Skaff Elias ; Richard Garfield ; Marvin Hegen ; Christian Kudhal
Illustrateur : Denis Martynets
Éditeur : Nerdlab Games
Mécanismes : paris et bluff ; gestion de main ; prends ça !
Dans la catégorie « Premier jeu d’un éditeur débutant mais pas nouveau dans le milieu »
District Noir
Une bien belle réédition (les gauchers ne diront pas cela) d’un jeu que j’avais mal apprécié au préalable car découvert sur BGA. Ce n’est pas la bonne configuration. Mais tout l’intérêt du jeu réside dans la tension entre les deux joueurs de savoir s’il faut poser encore une carte ou récolter ce qui est disponible avant que l’autre ne s’y intéresse.
C’est très simple et cela fonctionne très bien.
J’ai envie d’y rejouer ? Oui, avec plaisir
2 joueurs – à partir de 10 ans – 10-20 min
Complexité BGG : 1,5/5,0 (peu de votes)
Auteurs : Nobutake Dogen ; Nao Shimamura
Illustrateurs : Przemyslaw Fornal ; Vincent Roché ; Hinami Tsukuda
Éditeur : Spiral Éditions
Mécanismes : gestion de main ; Collection ; Draft Ouvert
14,90 € chez Philibert, 15,90 € chez Ludum
Dans la catégorie « Encore un jeu d’enquêtes mais moi j’adore ça »
Enquêtes Express
3 enquêtes dans une mini boite : c’est à venir chez Blam Éditions en 2023.
Un jeu créé par Antonin Boccara, illustré par Eliot Trouttet, avec des temps d’enquête en temps limité.
Je suis curieux de découvrir ça, j’ai juste feuilleté une enquête sans vouloir spoiler, nous étions à table. Mais je suis très intrigué. Et généralement j’apprécie le travail de l’auteur.
Dans la catégorie « je suis super impatient que ça arrive en VF parce que je n’ai pas pu y jouer : trop de texte 😫😫 »
War of the Ring The Card Game
J’ai très hâte de découvrir, je ne peux en dire plus.
2 ou 4 joueurs – à partir de 12 ans – 90-120 min
Complexité BGG : 2,8/5,0 (peu de votes)
Auteur : Ian Brody
Illustrateurs : Antonin De Luca ; Jon Hodgson ; John Howe ; Matteo Macchi ; Fabio Maiorana ; Francesco Mattioli ; Andréa Piparo ; Dmitri Prosvirnine ; Ben Wootten ; Kuo Yang
Éditeur : Nuts Éditions
Mécanismes : gestion de main ; Campagne ; Résolution de conflits
Tiens, en découvrant Rise & Fall, je suis tombé sur une version de Dungeon Twister Le Jeu de Cartes ! Je n’y ai pas joué, mais pour 5€ j’ai tenté. J’aime Beaucoup le jeu originel. À suivre…
Bon, dans la cuvée de cette année il y a bien eu quelques jeux de cartes plaisants, mais ce ne fut pas la majorité pour moi vous l’avez vu ! Il y a eu des années bien meilleures. Je ne vous ai même pas parlé de Régine (Devir) dont j’ai déjà oublié la règle … ☹️
Donc je me permets de vous rappeler ceux, excellents, que j’ai déjà cités dans la première partie de mon récit : Kites 🤩 et Cat In The Box 🤩 , respectivement 9ème et 1er du classement Fayplay, je me répète !
Vous l’avez compris, je n’ai parlé ici que de cartes à jouer. Pas de cartes IGN 😋🤣, sans cela j’aurai peut-être ré-évoqué Carcassonne : Ombres et brouillard (j’ai beaucoup aimé) ou encore Peter Pan (celui-ci m’a bien moins passionné) qui partagent le fait d’être des jeux coopératifs et c’est tout.
Dans la catégorie « WTF je ne comprends pas comment ça marche les choix d’édition ? »
Verflixxt! / Toucan Do It
Ces caisses de jeux Verflixxt! (ensuite That’s Life en édition française chez Ravensburger) sorties de je ne sais quels stocks d’invendus et bradées à 5€ pièce alors qu’un éditeur français vient de rééditer le jeu (en mai je crois)…. TouCan Do It !
D’ailleurs, il est complètement passé sous les radars. Va comprendre ces choix. Mais pourquoi ?
C’est dommage remarque, j’aime bien ce jeu, j’y joue de temps en temps
2 ou 6 joueurs – à partir de 8 ans – 30 min
Complexité BGG : 1,3/5,0 (peu de votes)
Auteurs : Michael Kiesling ; Wolfgang Kramer
Illustrateur : Dominik Hüfner
Éditeur : Gigamic
Mécanismes : Lancers de dés ; parcours
Dans la catégorie « Y’a pas que des cartes mais c’est moi qui décide et c’est la fin de mon récit »
Heat
Un jeu de course de voitures par les auteurs de Flamme rouge. Je n’y ai pas joué ici car j’avais pu faire une partie la semaine précédente à Boulogne. Mais sinon j’y serais allé ! Depuis 3 ans que j’avais vu le prototype tourner j’étais impatient. Ici les tables n’ont pas désempli.
C’est similaire mais différent. Et j’aime beaucoup ces deux jeux. Faudra-t-il avoir les deux dans sa ludothèque ? À vous de savoir… Et lequel préférer ? Dilemme !
Et des illustrations qui nous replongent dans l’univers de la BD Michel Vaillant (Jean Graton), j’adore.
J’ai envie d’y rejouer ? Oui, j’ai hâte, et avec les modules avancés
1 à 6 joueurs – à partir de 10 ans – 30-60 min
Complexité BGG : 2,3/5,0 (peu de votes)
Auteurs : Asger Harding Granerud ; Daniel Skjold Pedersen
Illustrateur : Vincent Dutrait
Éditeur : Days Of Wonder
Mécanismes : Course ; gestion de main
58,50 €chez Philibert, 58,50 € chez Ludum
Des animations dans les allées, des auteurs en villégiature ou en signature, des gens qui font la queue, qui se dépêchent pour une bonne table, de bons repas, des cafés ou d’autres boissons suivant l’heure, des copains, un jeu d’adresse de lancer de mini haches qui a eu un grand succès, des gens qui déposent leur loot dans une espèce de poste spéciale pour se le faire livrer : Essen quoi :
Quelques anecdotes de comptoir pour finir
(à l’Atlantic ou à la pizzeria) – un seul de ces propos est une pure invention
Rencontré : un couple « petit éditeur » très sympathique qui dormait dans un minibus aménagé près de l’Atlantic. Je ne le savais pas mais à priori il y a une petite communauté de joueurs (ou professionnels) qui vivent le Spiel de cette manière.
L’équipe d’un éditeur français a failli perdre une de ses membres durant le salon : interpellée pour conduite en état d’ivresse…….. d’une trotinette. 😋 Elle s’en tire avec une belle amende.
Vu le véhicule de reviewers se mettre en grève : trop de poids de jeux rapportés ! Panne de batterie le vendredi soir au moment de rentrer se coucher 🤣. Heureusement les copains étaient encore debout.
Next Move Games, qui a édité Reef, hésite à porter plainte contre Free dont la campagne de publicité porte préjudice à leur jeu.
Douanes : excès de zèle, ou ? On l’a su, plusieurs éditeurs n’ont malheureusement pas reçu leurs jeux à temps pour le Spiel. Ce n’est pas rare, les douanes ayant parfois tendance à ne pas être simples. Ce que je ne savais pas c’est que, cette année du moins, les jeux étaient carrément « bloqués » dans des conteneurs entreposés à l’intérieur même du parc du Messe (le lieu de l’évènement).
Au final, c’était super ! Merci les amis, merci les rencontres, merci les pros de tout bord qui ont animé les stands !
À l’année prochaine ? Vous viendrez les lecteurs ?
En attendant je vais essayer de revoir les copains et jouer !
Ressenti diamétralement opposé pour Challengers. J’ai dépassé la demi douzaine de partie, je me régale et pour l’instant c’est le cas de tous les gens qui ont essayé autour de moi.
Ce jeu amène un truc pas très courant je trouve, cette intégration du mode tournoi. Ca couine dans tous les sens, c’est chouette.
effectivement l’intégration du mode tournoi est (pour moi) « la » bonne idée du jeu. Et ce n’est (vraiment) pas très courant on est d’accord.
J’oserai dire heureusement d’ailleurs puisqu’il faut attendre la 3 ou 4ème manche pour pouvoir commencer à drafter des cartes aux pouvoirs « intéressants ». Pourquoi ne pas commencer la partie par ces cartes.
Après, oui ça couine (ce qui n’est pas lié au mode tournoi): comme très souvent dans les jeux de hasard où l’on ne pioche pas la bonne carte (à moins que ce soit quand l’adversaire la révèle ?).
Mais, pour évoquer des jeux cités ici, ça couine aussi à Ouch quand tu n’as pas pris la carte par le bon bord ou Mantis quand le résultat du pari pris par l’adversaire t’es défavorable ou encore dans District Noir quand ton adversaire te prends les cartes sous le nez parce que tu as trop attendu ou pourri la ligne juste au moment ou tu allais ramasser… Dans plein de jeux ça couine en fait. Mais est-ce suffisant pour apprécier un jeu ?
Je ne pense pas.
Après, ce n’est qu’un avis personnel, je comprends que tout le monde n’ai pas le même et tant mieux.
Pour moi ici le seul point « sympa » (le draft) est entre les manches, pas dans le jeu. D’ailleurs c’est là que les joueurs peuvent « essayer autre chose » comme tu l’as dit sur twitter. Mais pour moi ce n’est pas « dans le jeu », c’est à la pause, ce n’est pas un moment pendant lequel tu joues avec les autres. Tu joues seul à ce moment là. Mais je sais que là aussi il y a des divergences de vues. Je ne suis pas joueur de Magic, il y a peut-être de ça ?
Avec le nombre de jeux qui sortent il peut y en avoir pour tous les goûts, c’est tant mieux en fait.
Mais à l’occasion, je veux bien faire une partie avec toi (et d’autres pour que cela soit intéressant) que l’on échange sur notre ressenti pendant les temps de jeu.