Une dernière journée pour la team !
Notre avis à chaud de cette dernière journée 🙂
Article co rédigé avec VIR
Proxi Jeux (stand 05.10)
Interviewée par Proxi jeux, avec la voix cassée et sans rien avoir préparé (le salon a été dense…), je ne sais pas ce que ça donnera mais j’ai passé un excellent moment avec Fendoel et Tuin (toulousains en force!!!)
Un matos de fou, des équipes préparées (pas comme moi lol), bref toujours un boulot de dingue avec des debriefs journaliers appréciables. L’interview devrait être dispo le 24.
Daimyo: la renaissance de l’empire
2–4 joueurs, 14 ans et +, 60–90 Min
Auteur: Jérémy Ducret
Illustrateur: Dimitri Chappuis
Editeur: La Boîte de Jeu (stand 10.03)
Statut: Disponible en VF à 45 €
Notre coup de cœur unanime de Cannes
Du draft de dés, du deck building, du placement, des majorités donc de la conquête, des plateaux légèrement asymétriques, rien de totalement innovant et pourtant un gros jeu très limpide et fluide, sans temps mort pour les joueurs.
Daimyo se déroule dans un Japon post apo, où les habitants reviennent aux valeurs ancestrales en vénérant des reliques de la technologie passée. Les contraires s’attirent comme des figurines magnifiques couplées à des reliques surprenantes de vieille technologie de notre quotidien (lave vaisselle). Le jeton premier joueur est un casque audio. Surprenant.
5 manches de 3 tours chacun dans lesquels les joueurs choisissent à tour de rôle un dé pour le déposer sur leur propre plateau et y exécuter l’action (construire, recruter, produire, fouiller…) et pourquoi pas jouer une carte héros de la valeur additionnée ou non des dés déjà placés sur leur plateau.
Malgré un plateau surchargé, bizarrement tout est clair et la tension autour de la table est palpable car les guerres de territoires sur 5 îles différentes font rage et les scores sont très serrés durant la partie mais peuvent s’envoler en fin de partie avec les collections de reliques, les constructions, majorité d’or…
Au final nette victoire de RV Rigal, adversaire redoutable. Les scores finaux : 80/71/55/55
Une partie très agréable qui nous a convaincu pour le KS à venir: en avril 2020.
Zone-A: le secret de Tchernobyl
1–4 joueurs, 18 ans et +, 120–180 Min
Auteur: Maciej Drewing, Krzysztof Głośnicki
Illustrateurs: Wojciech Bajor, Tomek Zarucki
Editeur: Rebel (localisé par Funforge, stand 13.02)
Statut: sortie 2021 lien Philibert
On ne va pas se mentir, soit j’attendais trop de ce jeu soit nous ne sommes le public cible et nous penchons plutôt pour la deuxième option.
Dans Zone-A, jeu de survie post apo dans l’univers de Tchernobyl, notre but est de révéler deux secrets dissimulés dans des bunkers, avant de se diriger (avant les autres si possible) dans le sarcophage du réacteur.
A votre tour de jeu, vous avez 2 actions parmi 5 disponibles: faire l’action d’un lieu, se déplacer, camper, se reposer, rencontrer… mais ce n’est pas une promenade de santé, point de camping bucolique, le territoire est infesté du mutants et d’anomalies difficile à combattre quand on ne maîtrise pas le lancer de dés.
Comme vous le comprenez, le thème est donc immersif, les items nombreux et variés, les événements très bien décrits mais tout cela n’a pas suffi à nous convaincre. L’attente entre chaque tour est vraiment trop longue, très peu d’interaction alors qu’on s’attend à de la survie et donc le dépouillement / entraides avec les autres joueurs. Et le pire pour nous a été un aléatoire bien trop présent sur une durée de jeu clairement trop longue : même un joueur ayant réussi ses lancers de dés n’a pu prévoir l’événement final du sarcophage, un chaos incontrôlable pour des gamers comme nous. On n’a pas pu faire progresser notre personnage sur ses caractéristiques pures (ce qui enlève ce sentiment d’expérience et de progression qui fait clairement défaut).
Malgré la longueur, les joueurs qui veulent se faire une soirée survie dans un jeu immersif et narratif seront sans doute comblés s’ils aiment le chaos. D’ailleurs nous jouions avec des joueurs casus qui ont apprécié le jeu. Donc le jeu trouvera son public d’ailleurs il propose un mode solo.
Trismegistus
1–4 joueurs, 14 ans et +, 90–120 Min
Auteurs: Federico Pierlorenzi, Daniele Tascini
Illustrateurs: Paweł Niziołek, Paulina Wach
Editeur: Board&Dice (localisé par Pixie Games, stand 09.07)
Statut: en vente en VF, 45 € chez Philibert
Après une explication aux petits oignons et avec une aide de jeu qui n’existe pas dans la boite de base mais nous parait indispensable, nous avons pu faire quelques tours de ce jeu au nom imprononçable 🙂
Une belle surprise pour nous malgré une ergonomie non fonctionnelle et un manque de lisibilité de certains signes/icono qui dessert le jeu qui est pourtant d’une logique implacable.
Du calcul, de la programmation, de l’optimisation, des combos en cascade, on pourrait souffrir de la première partie mais les règles / aides de jeu sur le stand parviennent à répondre aux interrogations primaires du jeu.
On a ressenti la montée en puissance malgré le peu de tours effectués. On est clairement dans du jeu expert, du coup le pratiquer sur salon n’est pas un exercice confortable. Et pourtant tout nous pousse à renouveler l’expérience. Merci encore pour les explications parfaites, fluides, préparées. Un animateur indispensable (dont on a perdu le prénom).
Quelques news et bons plans
- Mythic Games (stand 08.01) vous fait jouer à Enchanters: East quest, qui a été proposé en KS dernièrement (4 333 contributeurs ont engagé 286 710$)
- Si vous avez aimé Augustus, Hurrican (stand 13.04) propose Via Magica avec des mécaniques similaires et une refonte totale du visuel. De 7 à 99 ans.
- Le studio Twinples propose quelques petites nouveautés et Catch the king ! le stand est difficile à voir quand on déambule donc n’hésitez pas à vous y rendre, stand 06.08
Je partage l’avis sur Paris New Eden. Ça tourne bien en dépit de quelques choix ergonomiques curieux, mais il y a quelque chose qui nous a laissé sur notre faim. Sur le FIJ, Cowboy Bebop a été un très bonne surprise. C’est basé sur une licence, donc ma crainte était un gameplay négligé pour juste capitaliser sur l’attrait de l’univers « emprunté ». Et bien non. C’est certes un deck-building très classique, mais fort bien charpenté. Les novices vont plonger aisément et les plus habitués vont le faire tourner rapidement en s’amusant. Aussi, 2 protos très intéressants et même excellents. Hybris de Damien Chauveau (KS à venir cette année), sorte d’Anachrony/Trickerion chez les dieux grecs (pour simplifier car il me faudrait une page entière). Et Singularity de Pascal Ribrault, fabuleuse variation de l’awalé (avec des couleurs) sur une thématique cyberwar. Un brain-burner qui surprend par sa fluidité au regard de son côté expert+.
wah merci pour tes retours et les titres auxquels tu as joué, on va jeter un oeil avec plaisir.
Cowboy Bebop est mon petit regret, parce que je l’avais noté mais les tables ont eu un tel succès… Et comme on m’avait dit que c’était plutôt pour initier, je me suis dit que ça pouvait attendre.
tu titilles ma curiosité sur Hybris en citant Anachrony. Attention c’est mon graal 🙂
Bonjour Geeklette.
Jean-François, professeur d’alchimie le temps du salon, pour vous servir.
Merci pour les échanges, et votre sympathique commentaire à mon égard, sur Trismegistus (« Triste Mais Jistuce », un moyen mnémotechnique pour retenir le nom, avec une légère dyslexie sur le mot « Justice »! 😉
Bravo pour avoir affronter toutes les trois ce jeu exigeant, dans le haut de la catégorie « Expert ». J’espère que vous prendrez très bientôt autant de plaisir que moi à déclencher les réactions en chaîne pour transformer en or tout ce que vous toucherez!
Le Via Magica, savez-vous si ce n’est que la thématique et donc le design qui changent ou si les règles ont également changé ?
En l’état, je préfère la thématique de Augustus, plus fraiche, moins enfantine, et plus facile à s’accaparer (même si j’imagine que celle de Via Magica va proposer que nous préparons des sorts et que les jetons piochés sont les ingrédients -waouh, ça sort de l’ordinaire ça, dites donc 😉 !).
Ca va être rude pour le jeu, car arrive la VF de Ecos aussi, qui est une sorte de Augustus plus gamer (je préfère Augustus mais je ne pense pas être représentatif de ce que vont penser les joueurs…).