Voici un article un peu personnel : un bilan ludique. Cela fait déjà huit mois que nous sommes entrés en 2018, et il s’avère aussi que ça fait grosso modo un an que j’ai commencé à utiliser une application de suivi pour, … eh bien suivre mon activité ludique. Je me permets donc de faire une petite rétrospective sur cette période, pour vous donner mes coups de cœur, mes découvertes, mes déceptions, mes favoris par catégorie, … Tout ça donc :).
NB : l’exercice étant plutôt long, cet article sera divisé en deux (ou trois ;)) parties, dont voici la première.
De plus, je présente ici des jeux qui m’ont plu (ou pas)… Il s’agit donc d’avis, personnels et subjectifs, que je tente t’étayer par des explications. Je tiens à préciser que tous les jeux dont je parle ont été payés de ma poche, je n’ai donc aucun intérêt particulier à en faire la critique ou l’éloge.
2018 : une année bien entamée !
Parlons peu, parlons bien, parlons chiffre ! Pour les avides de data parmi vous (ne vous cachez pas au fond de la salle voyons !), vous serez heureux d’apprendre que sur ces sept mois, j’ai passé 145 heures de ma vie à jouer ! Et tout ceci au grand désarroi de mon conjoint ^^ ! Toutes ces heures passées m’ont permis de faire quelques 185 parties, sur 65 jeux différents. Ah oui et aussi, je sais qu’on ne cherche pas à comparer la taille en public, mais mon H-Index est de 7 pour ce « début » 2018 (bien plus que mon H-Index professionnel, mais c’est une toute autre histoire !), et de 8 depuis Juin 2017 (pour un total de 220 heures, 315 parties et 95 jeux différents). Autant vous le dire tout de suite, je n’ai absolument aucune idée de ce que ça représente : est-ce beaucoup ? peu ? Dans la moyenne des aficionados ? Je ne saurais vous dire, à vous de vous faire une idée :).
Top 3 des plus joués
Sans conteste, le jeu le plus sorti depuis le début de l’année est Charterstone. Premier jeu de type Legacy en ma possession, il m’a été offert durant les fêtes, et c’est naturellement que nous avons enchainé la campagne sur ces six derniers mois. Charterstone fait couler beaucoup d’encre et beaucoup de critiques (on en a même fait une Battle), ce qui ne cessera de m’étonner tant mon groupe de joueurs (pourtant « hardcore ») l’apprécie. Cela est probablement dû au déroulé de la campagne, différent d’un groupe à l’autre, qui est très équilibré et homogène dans notre cas : on découvre des choses nouvelles à chaque partie, si bien que de nouveaux concepts sont même apparus dans les tous derniers jeux ! L’effet surprise ne s’est donc jamais tari et nous n’avons jamais eu l’impression de tout savoir du jeu et de ses rebondissements durant toute la durée de la campagne.
L’autre jeu le plus sorti chez nous depuis le début de l’année est un certain Paper Tales. Son succès ne se dément pas, et l’arrivée de l’extension Au-Delà des Portes (truffeauvent vous en a parlé ici) ne vas pas entacher l’enthousiasme que j’ai pour ce jeu. Il est simple à comprendre, rapide, très, très, très agréable à l’œil, et surtout frustrant ! Vous savez, cette frustration étrangement agréable qu’on retrouve en jouant, qui nous donne envie de jouer, et de jouer encore, afin d’explorer toutes les facettes et stratégies imaginables ! Un hit qui vous comblera entre deux parties de jeux plus velus !
Enfin, deux jeux ex-aequo terminent ce podium des plus joués sur ces six derniers mois : Azul et Sagrada. Deux jeux « puzzle » et abstraits donc, qui nous plaisent toujours autant. M’étant procuré Azul en fin d’année 2017 il n’est pas surprenant de trouve le hit de Kiesling (lauréat du Spiel 2018) dans ce top, tant il est à la fois facile d’accès et prenant. Il peut également servir de bon jeu d’initiation pour les débutants, qui comprendront les stratégies à mettre en place dès les premières parties. Si les jeux abstraits ne peuvent pas plaire à tout le monde, il faut avouer que Azul reste bien engageant, notamment grâce à son design coloré et thématique.
Pour ce qui est de Sagrada, c’est un incontournable chez moi depuis que j’ai reçu mon Kickstarter l’an dernier ! C’est beau, il y a des dés, c’est frustrant, c’est stratégique, … Bref c’est un très grand jeu qui semble même réjouir les personnes haïssant le hasard : une prouesse ! Il suffit de regarder les vitraux une fois la partie finie pour être enchanté. Et je ne peux qu’être heureux de voir la localisation du titre enfin arriver cet été grâce à Matagot. Et d’après les premiers retours et la Twittosphère, il semble que Sagrada comble le public français, qui aura mis un peu de temps à le découvrir !
Top 3 des jeux de dés
Venant tout juste de parler de Sagrada, je ne vais pas le mentionner à nouveau ici, mais sachez qu’il serait sans hésitation dans ce top 3 des jeux de dés !
Je vais commencer ce top « jeux de dés » par un énorme coup de cœur, aussi bien sur la mécanique que l’esthétique : Unearth. Unearth est un jeu Jason Harner et Matthew Ransom, édité par Brotherwise Game, actuellement disponible en VO (mais en cours de traduction par Edge). Il s’agit d’un jeu de dés au charme fou qui possède une réelle identité graphique alors que les mécaniques se prêtaient à un thème « calqué » et générique. Mais non, l’éditeur nous sert là un excellent « petit » jeu dont le principe est le suivant : vous êtes à la tête d’une équipe d’excavateurs (représentés par des dés d4, d6, et d8) qui aura pour but de réclamer des ruines pour votre peuplade. Ces ruines, sous forme de cartes illustrées dans un esprit 8 bits, sont disponibles en plusieurs couleurs, et possède toutes une valeur. Une fois que la somme des dés présents sur la carte égale ou excède la valeur de la carte, celui avec le dé le plus « fort » remporte la carte, et les autres pourront récupérer quelques pierres afin d’être dédommagés (ce qui donne lieu à un mini-jeu dans le jeu afin de gagner des points d’une autre façon). A la fin du jeu, on gagne des points en fonction des sets de ruines de couleurs identiques ou différentes que l’on aura réclamées. C’est tout simple à expliquer et pourtant plein de subtilités, avec plusieurs façons de gagner des points et des pouvoirs durant la partie, pour multiplier les opportunités de scorer, ou de mitigation des dés.
Un autre excellent jeu de dés est l’éternel Roll for the Galaxy (et son extension Ambition). Pour ceux qui ne connaissent pas Roll for, il s’agit d’un jeu de développement galactique dans lequel chaque joueur va administrer son empire grâce aux petits dés représentant divers apports à sa société : militaire, commerce, alien, génétique, … Le but va être de coloniser des mondes et de développer des technologies afin de faire prospérer son empire (comprenez gagner des points) et de générer des interactions intéressantes entre tout cela (comme coloniser un monde vous donnant accès à des dés alien, et par la suite développer une technologie vous récompensant si vous expédiez des dés alien). C’est un jeu assez rapide une fois les (courtes) règles assimilées et franchement intéressant dans l’aspect combo lors du développement de sa civilisation. On a une bonne sensation de progression, et le matériel n’est pas désagréable non plus !
Enfin, pour clore cette catégorie jeux de dés, je ne pourrais plus me passer de Blueprints de Yves Tourigny, le jeu de dés que je sors le plus pour initier de nouveaux joueurs ou des joueurs occasionnels. Le jeu se déroule en trois manches, et à chacune d’entre elles vous allez devoir réaliser une construction en dés en suivant un plan défini. Afin de réaliser votre bâtiment, vous allez récupérer des dés via un système de draft tout simple, puis allez les empiler pour faire la structure en 3D. Une fois l’édifice achevé, on gagne des points en fonction des dés employés à la construction : les dés noirs (pierre) remportent des points en fonction de la hauteur à laquelle ils sont placés, les dés orange (bois) gagnent des points en fonction du nombre de dés auxquels ils sont adjacents, … Bref, c’est simple et tellement ludique ! Ajoutez à cela des parties courtes qui s’enchaînent rapidement et vous aurez un bon petit jeu accessible et original !
Top 3 des jeux de tuiles
Je vais regrouper ici les jeux dont « placer une tuile » est la mécanique principale ou alors une composante plus qu’essentielle du jeu.
Attaquons par l’inévitable Kingdomino/Queendomino. Monsieur Cathala nous sert là deux excellents jeux, simples, familiaux, mais ô combien addictifs. Parlons de Kingdomino d’abord, dont le principe est tout simple, mais il fallait y penser. A votre tour, vous allez récupérer un domino, puis le placer autour de votre château afin d’agrandir votre royaume. Chaque domino contient deux paysages et parfois une ou des couronnes. A la fin du jeu, quand tous les dominos ont été placés, on compte nos points en multipliant la taille d’un domaine continu par le nombre de couronnes qui y figurent. Par exemple, si vous avez une forêt de cinq cases arborant deux couronnes, vous allez gagner dix points. L’intérêt du jeu est que, durant la pose de vos dominos, vous allez être restreint par des règles de placement (on ne peut pas faire un royaume de plus de 5×5 cases, et un domino ne peux être connecté à un autre que par un paysage de même type), et vous allez donc essayer d’établir une petite stratégie dans la construction de votre royaume. Elégant, accessible, rejouable à souhait, … Bref un hit.
Mais l’auteur ne s’est pas arrêté là et nous a concocté la grande sœur de Kingdomino ; Queendomino. Ici, mêmes concepts et mêmes principes, mais on va retrouver un type de paysage nouveau sur certains dominos : la ville. La ville en l’état ne rapporte rien (elle ne possède jamais de couronnes), mais vous allez pouvoir construire dessus (avec un système de monnaie, et donc aussi un système de récole d’argent). Et les différentes constructions vont vous rapporter divers bonus mais aussi de nouvelles façons de scorer. C’est donc un jeu dans la même veine, mais clairement plus profond que Kingdomino. Néanmoins, possédant les deux, force est de constater que l’on sort aussi régulièrement l’un que l’autre :).
Une extension commune aux deux jeux, Age of Giants, est aussi disponible chez Philibert.
Un autre jeu de placement de tuiles que j’apprécie tout particulièrement est Quadropolis. Dans ce jeu, vous allez diriger une équipe d’architectes dont la mission est de construire la ville la plus parfaite (comprenez, rapportant le plus de points) sur une grille. Le jeu se déroule en quatre tours, durant lesquels vos architectes iront récupérer des tuiles bâtiments sur un plateau centrale. La mécanique de récupération puis de pose des tuiles est clairement l’aspect le plus cérébral du jeu. En effet, les tuiles à récupérer sont disposées en damier, et votre architecte, en fonction de son numéro, ne pourra récupérer les tuiles qu’a une certaine distance du bord. Je sens bien que ce n’est pas clair alors je donne un exemple ;). Vous prenez votre architecte numéro 2, et vous pointez une ligne/colonne spécifique sur le plateau central. A ce moment, il ne pourra récupérer que la deuxième tuile dans cette ligne/colonne. Vous allez ensuite placer la tuile sélectionnée dans votre ville, et là vous ne pourrez la poser que dans la ligne ou la colonne correspondant au numéro de votre architecte. Ce système donne déjà lieu à de bonnes prises de cerveau, tant cela devient casse-tête au fur et à mesure que la partie avance, mais il faut aussi prendre en compte que chaque type de bâtiment a une façon de scorer spécifique en fin de jeu ! C’est ingénieux et bourré de bonne frustration tant l’optimisation est présente !!! Sachez aussi qu’une petite extension pour Quadropolis est sortie : Services Publics. Elle apporte de nouveaux bâtiments très spécifiques pour encore plus de variété.
Enfin, c’est bien souvent dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes, et c’est pour ça que Taluva (dont la première édition date de 2006) mérite amplement sa place parmi les meilleurs jeux de tuiles. Tout d’abord, l’édition la plus récente du jeu est superbe, et c’est l’un des rares titres que l’on a envie d’admirer une fois la partie finie. Ensuite, il s’agit d’un jeu rapide et malin, aux règles claires et limpides. Durant votre tour, vous allez tout d’abord piocher et placer une tuile afin de constituer l’île centrale. Vous pouvez poser cette tuile sur différents niveaux afin de construire l’ile en 3D, du plus bel effet ! Vous devez ensuite absolument poser un bâtiment (répartis en trois types, aux règles de placement différentes). Si vous êtes dans l’incapacité de poser un bâtiment vous perdez la partie, alors que le premier joueur qui arrive à placer intégralement deux types de bâtiments gagne la partie. Ça peut donc être très court !!! C’est un très bon et très beau jeu qui peut à la fois ravir les joueurs occasionnels, mais aussi les plus passionnés, à sortir entre deux gros jeux. Il y a d’ailleurs une extension qui est sortie, mais je n’ai pas encore pu l’essayer.
Top 3 des jeux de gestion/placement d’ouvriers
Difficile pour moi de vraiment séparer ces deux catégories, tellement les mécaniques de gestion se retrouvent dans les jeux de placement d’ouvriers, et inversement.
Sans surprise pour ceux qui ont lu mes quelques contributions sur le blog de GeekLette, on va retrouver à la première place de ce classement un certain … Trickerion ! Je ne vais pas m’étendre plus sur le sujet, j’en ai parlé en long en large et en travers de ce fabuleux jeu (notamment ici). Mais sachez que son mélange de placement d’ouvriers, de programmation et de gestion de ressources me fait toujours craquer. C’est complexe et tellement thématique que j’en redemande à chaque fois !!! Et cerise sur le gâteau, une extension, l’Académie, a explosé son KS ! Arrivée prévue pour 2019 ; affaire à suivre.
Un autre jeu dont je ne me lasse pas est The Gallerist, du grand Vital Lacerda. NJ vous en a déjà parlé ici, mais pour ceux qui ne connaîtraient pas, il s’agit d’un excellent jeu de pose d’ouvriers dans lequel vous incarnez le curateur d’une galerie d’art. C’est extrêmement thématique, ultra tendu et équilibré. La mécanique de base est la suivante : à votre tour vous allez pouvoir déplacer votre ouvrier, et effectuer l’action de ce lieu (ainsi qu’une action optionnelle). Ensuite, lors du tour d’un autre joueur, s’il place son ouvrier au même endroit, vous allez pouvoir, moyennant une dépense d’influence, jouer une action d’expulsion, qui vous permettra donc de jouer durant le tour de votre adversaire. On voit donc de suite l’optimisation possible : avoir toujours un certain nombre d’influence pour pouvoir constamment jouer et optimiser ses actions. Actions qui sont d’ailleurs elles aussi très thématiques : découvrir de nouveaux talents, leur commander une œuvre, promouvoir ces talents pour augmenter la valeur de leurs œuvres, engager des assistants pour les envoyer eux même sur divers lieux d’actions secondaires, attirer des clients dans votre galerie, vendre des œuvres, … Bref, un excellent jeu exigeant, pour grands joueurs, qui est pour moi la quintessence même d’un jeu de pose d’ouvriers.
Pour cette troisième place je n’ai pas réussi à les départager, alors ex-aequo on retrouve l’éternel Lords of Waterdeep, jeu de placement d’ouvriers et de ressources dans les Royaumes Oubliés (monde de Faerûn, licence de Dungeons & Dragons), et Champions of Midgard, un jeu lui aussi de placement d’ouvriers et de gestion de ressources, mais avec une composante « dés » et dans un univers viking fantastique.
Sorti en 2012 chez Wizards of the Coast, Lords of Waterdeep est vite devenu un classique du genre. Alors soyons clair, il n’est pas forcément révolutionnaire, n’est pas imperfectible, mais il est toujours extrêmement plaisant, et d’actualité si j’ose dire. Pour ses mécaniques c’est assez accessible : vous incarnez secrètement un seigneur d’Eauprofonde (« Waterdeep »), et votre but sera de réaliser diverses quêtes pour la ville. Pour se faire, vous allez envoyer vos agents (vos ouvriers), sur le plateau, afin de récupérer des mercenaires (vos ressources) pour réaliser ces quêtes et gagner des points. A la fin de la partie, vous allez gagner des point bonus en fonction du seigneur que vous incarnez et des quêtes réalisées. Classique vous dis-je ! Mais le petit twist de Lords of Waterdeep est, outre son thème rafraîchissant et ses ressources qui sont des mercenaires, sa forte interaction entre joueurs. En effet, vous allez pouvoir jouer des cartes intrigues, qui vont vous permettre d’ennuyer les autres joueurs, leur donner des quêtes obligatoires à effectuer, débaucher des mercenaires, récupérer des points, … C’est très thématique et plutôt bienvenu ! A noter aussi une très bonne extension, Scoundrels of Skullport, qui rajoute deux modules distincts afin d’apporter de la nouveauté au jeu de base (nouveaux bâtiments, nouveaux seigneurs, nouvelle ressource, …).
En ce qui concerne Champions of Midgard, il s’agit d’un jeu de Ole Steiness édité par Grey Fox Games, qui reprend, peu ou prou, les mécaniques classiques de pose d’ouvriers et de gestion de ressources. Vous allez incarnez un chef de clan en recherche de gloire afin de remplacer le Jarl du village. Pour se faire, vous allez envoyer vos ouvriers sur le plateau central, afin de récolter des ressources, récupérer divers bonus, construire des drakkars, et surtout, recruter des guerriers ! Ces vikings, sous la forme de dés de couleur aux diverses faces (épées, boucliers, lances, …), vont être le moteur du jeu. En effet, pour gagner le plus de gloire, vous allez devoir les envoyer vaincre diverses menaces, plus ou moins lointaines et périlleuses, afin d’apporter honneur à votre clan. Champions of Midgard se divise ainsi en deux phase ; la première est la pose d’ouvrier, et la seconde est le combat. Et c’est cette dernière qui permet d’obtenir des points en fonction des monstres abattus, mais aussi de leur couleur (mécanique de collection de cartes). Il s’agit donc d’un titre plutôt complet et qui fonctionne très bien. Mais là ou Champions of Midgard s’envole littéralement, c’est avec l’ajout de ses extensions ! Nommées the Dark Mountains et Valhalla, elles transcendent réellement l’expérience de jeu. La première, la plus sobre, va rajouter une extension au plateau, les montagnes, qui vont confronter les joueurs à des Bergrisars redoutables, mais aussi leur permettre de recruter de nouveaux guerriers : les archers. La seconde extension est, quant à elle, un coup de pied aux fesses du jeu de base ! Dans Valhalla, vous allez déjà avoir accès à trois nouveaux guerriers sous forme de dés : les Berserkers, les Porteurs de bouclier, et votre propre chef de clan. Thématiquement, les Berserkers seront plus puissants mais aussi les premiers à mourir lors d’un affrontement, les Porteurs de bouclier pourront aisément se défendre, et votre chef pourra activer une action unique et spécifique à chaque fois qu’un heaume apparait sur une face. Mais là ou cette extension innove vraiment, c’est qu’à chaque fois qu’un de vos viking meurt glorieusement au combat, vous allez récupérer un jeton sacrifice à sa couleur. Ces jetons pourront être utilisés après un combat afin de récupérer une Bénédiction de Valkyrie (bonus instantané ou permanent), de la gloire, de faire renaître un guerrier, ou bien de vaincre un monstre Légendaire menaçant le Valhalla. Bref, une extension pleine de contenu qui change clairement le jeu de base, et qui le rend, … Epique ! Champions of Midgard est donc pour moi un bon mélange des genres, tout en gardant la gestion de ressources et le placement d’ouvriers au cœur de sa mécanique. Si vous avez l’occasion de l’essayer, n’hésitez pas une seule seconde !
Je vais clore ici cette première partie des « Best of de Lian' », et vous retrouve bientôt pour la suivante, avec des jeux narratifs, des jeux à deux, en solitaire … mais aussi des déceptions et d’agréables surprises !
Merci à toi pour ce classement à la Marc Toesca (les vieux et vieilles savent)! Du coup, je suis complètement passé à côté de champion of Midgard, et je vais donc lire des trucs pour en savoir plus. Pour ce qui est des vrais jeux 🙂 comme Trickerion ou the Gallerist, je partage tes avis, et ce sont les rares gros jeux régulièrement plébiscités par chez moi.
Oui pour « Champions de Midgard », par contre attention, les dites extensions ne sont (seront ?) pas disponibles en VF
Oui, je ne l’ai pas précisé pour Lords of Waterdeep non plus, mais c’est en VO anglaise 🙂 Je n’avais même pas vraiment fait attention pour Champions of Midgard, ayant la version Anglaise de Grey Fox aussi bien pour le jeu de base que pour les extensions.