Le FIJ 2019 par les envoyées spéciales de GeekLette: Virginie et Angélique.
C’est le badge Geeklette sur le cœur, sous un ciel bleu et un grand soleil, appareil photo en bandoulière et excitées comme des gosses dans l’usine du père Noël que nous débarquons en envoyées spéciales au FIJ 2019 de Cannes !
Autant annoncer la couleur de suite, notre premier FIJ a été largement à la hauteur de nos attentes et même au-delà.
Avec notre pass Presse (gentiment offert par Nadine Seul, à la dernière minute, un grand merci à elle), nous entrons plus tôt au festival, un peu déboussolées par le dédale des allées, on s’arme du plan et on repère quelques éditeurs chez qui il nous semble impératif d’aller faire un tour.
Libérées, délivrées des contingences maternelles en joueuses plutôt « expert » notre boussole interne s’allume en permanence à l’appel du Seigneur JEUX. Pour ce qui est du reste, surexcitées en mode « open » on se laisse porter par l’ambiance !
Première impression partagée, une fois les portes ouvertes et l’afflux de joueurs sur les tables et les allées, l’effet foule un peu redoutée ne se fait curieusement pas ressentir. Au contraire, même le niveau sonore est vraiment supportable.
L’ambiance donc tout d’abord : conviviale, agréable et bon enfant…On se retrouve vite à jouer autour d’une table avec d’autres joueurs « comme à la maison » avec ô luxe parfois les auteurs pour nous expliquer les règles et l’histoire du jeu.
Les nouveautés, les prototypes, les animations, les auteurs, les dédicaces…de la magie ludique à l’état pur.
1ère journée
Pour notre 1er arrêt, nous avons jeté notre dévolu sur un jeu que nous attendions toutes les deux à ce FIJ : Space Gate Odyssey chez Ludonaute. Cédric nous y accueille à bras ouverts et grand sourire. Malheureusement, les tables de Space Gate Odyssey sont déjà toutes complètes 🙁
La conquête de nouvelles planètes avec les meeples ingénieurs upgradables aux couleurs punchies nous font de l’œil. Le graphisme des dessins animés très seventies plutôt pastels tranchent des jeux à la thématique spatiale et même si on ne peut pas le tester, il a tout d’une valeur sûre, ce qui finit de nous convaincre et HOP dans la valise d’Angélique.
Plus légèrement, au coin d’une allée, Bruno Cathala nous invite à une partie de Scarabya (Blue Orange) aux règles âprement négociées auprès de son créateur par Virginie qui a du coup gagné la partie mais sans honneur pharaonique.
Un passage et repérage chez Blam (Chakra, Nemeton, Edenia…) et nous voilà déjà en fin de matinée chez Bombyx à tester le prototype Abyss pocket (non pas définitif) qui devrait voir le jour fin d’année 2019.
Abyss pocket a pris le meilleur de son grand frère Abyss, pour rappel dans le top 10 de GeekLette ! Ce dernier risque fort de trouver sa place dans son classement :-). Il se joue de 2 à 4 joueurs, pour des parties de 30 minutes environ.
Abyss pocket est un jeu efficace en version non définitive sur les illustrations mais qui fera partie de notre ludothèque personnelle à coup sûr !
Un passage express pour trouver Dice Forge extension pour répondre à la commande familiale chez Virginie qui n’avait pas le droit de rentrer « sans » et quasi en rupture dès samedi matin. Et là, HORREUR l’extension de Kanagawa, Yokai est en rupture !!! Il va falloir qu’on trouve un autre souvenir à ramener à GeekLette !
Après une pause ensoleillée sur la croisette, retour dans la caverne aux trésors pour une partie très attendue par vos 2 envoyées trop spéciales- Save the meeples chez Blue Cocker- jeu expliqué par l’inénarrable Florian Sirieix, le créateur.
Nous partagerons la table de deux joueurs lyonnais sympathiques. Deux options de fin possibles pour ce jeu : invasion des humains/évasion des meeples ! Si nous avions parié sur l’invasion des humains vous découvrirez dans une chronique dédiée les surprises de la partie ! Seule révélation à ce stade, ce fut un régal visuel autant que ludique!
17H30… déjà ?! On termine sur une partie plus légère de jeu de dés : Corinth...mais les chèvres auront eu raison de nous au profit de la Belgique fièrement représentée par un jeune couple charmant qui furent nos partenaires de partie et qui guidèrent nos pas du lendemain vers ce qui sera notre coup de cœur absolu du festival !
Jour 2
Levées à l’aube malgré une nuit plutôt courte (resto et passage au Off) la journée démarre par une partie endiablée de Gizmos (CMON) où nous retrouvons ô surprise notre couple de jeunes joueurs lyonnais. On commence donc la journée en construisant des bidules…ça promet !
Grosse sortie également pour Cannes : Greenville 1989 nouvelle création de chez Sorry we are french. Virginie avait adoré et acheté Ganymède, (sniff pas encore d’extension Moon possible à l’achat et peu de tables pour le tester…). Bref, Greenville, nous étions curieuses de le tester, c’est chose faite dans la peau de Kim et Cindy, prêtes à tout pour s’évader de cette ville apocalyptique.
Un café, et hop, on s’intéresse de très près à Couleurs de Paris, en proto chez Super Meeple. Et alors là, le coup de cœur absolu, chronique à venir sur le blog.
On se déplace d’une table et nous voilà à tester Fuji, en mode coopératif, mais nous n’avons pas réussi à fuir ensemble l’éruption cataclysmique du volcan japonais.
Quoi ? Déjà la fin ?? Un dernier passage pour un jeu rapide, Mû, pour clôturer ce festival. Et nous voilà déjà sur le chemin du retour, des étoiles plein les yeux !
Une ombre au tableau : le regret de ne pas avoir pu tester Neta-tanka, repéré, convoité, mais que nous n’avons pas pu jouer le moment voulu.
Cannes, c’est quoi ? Des jeux, des rires, des moments de partage, de découverte, des coups de cœurs, des rencontres, et une furieuse envie de revenir. Bref, si c’est avec curiosité mais sans trop réellement savoir à quoi s’attendre que nous nous y sommes rendues, c’est archi-convaincues que nous en sommes revenues.
Cannes, le FIJ, c’est tout ce qui nous plaît dans les jeux de société : la quintessence de l’enfance. C’est super bien organisé, et ça rend, sinon dingo, complètement accro.
Au gré des tables, merci aux joueurs avec qui nous avons pu découvrir les jeux dans la bonne humeur. Merci à Daphné et Romain, qui pour nous sera toujours « Robin », au petit meeple en construction, à nos voisins belges grâce à qui nous avons eu notre coup de cœur du festival. Merci également à Peps (sauf Virginie qui ne lui dit pas merci) et à Béa (bisous), à Didier et Olivier…
Merci aux auteurs, illustrateurs que nous avons rencontrés et avec qui nous avons pu échanger…
Et le plus grand merci à geeklette : Nous avons pris beaucoup de plaisir à la représenter sur ce salon.
Virginie et Angélique, envoyées spéciales.
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