Hobbit, Bilbo et l’or enchanté

Article écrit par Micha

Appâté par les présentations de Ludovox et sûrement par le fait que le troisième volet de la saga sorte cette semaine au cinéma, la sortie de Edge : Hobbit, Bilbo et l’or enchanté a capté mon attention. Ce jeu, conçu par Rüdiger Dorn, illustré par Tomasz Jedruszek est fait pour deux joueurs, pour des parties constatées d’une trentaine de minutes.

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La petite boîte contient des cartes, un plateau, des gemmes et un sac. Les illustrations sont plutôt réussis et l’ensemble des gemmes donnent une sensation d’une richesse colorée assez agréable.
Rapide présentation de la mécanique : chaque joueur possède le même deck de cartes héros. Symétrie donc. À chaque tour de jeu, vous allez jouer un héros vous octroyant de piocher un certains nombre de gemmes dans le sac. Ces gemmes vont vous permettre de combattre des monstres. Les monstres vont se présenter à vous en 4 vagues successives (5 mécréants accompagnés d’un boss pour chaque vague). Une combinaison de gemmes particulière est nécessaire pour vaincre chaque vermine. Une fois vaincue, elle vous offre bonus en gemmes ou en points de victoire. Et évidement la difficulté augmente à chaque nouvelle vague d’adversaires. Et le joueur le plus riche en points de victoire remporte la partie.

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Les jeu présente un programme des festivités identique à chaque partie. Les monstres arriveront toujours dans le même ordre avec toujours la même progression de difficulté. Le renouvellement vient par l’aléatoire de deux pioches : les cartes héros de votre main et surtout les gemmes qui vous piochez dans le sac. Les gemmes sont plus ou moins rares selon leur couleurs, leur utilisation et la gestion de vos cartes héros constituent l’intérêt du jeu : anticiper, prévoir, optimiser les victoires pour glaner des précieux points de victoires.

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Je suis peut-être passé à côté du jeu, mais mon ressenti est vraiment mitigé sur cet opus. Les illustrations et le matériel sont assez attrayants pour ce petit prix mais le thème est vraiment plaqué. À aucun moment on se sent transporté dans les terres du milieu. Le côté symétrique pour les cartes héros donnent peu de stratégies différentes entre les parties. Le fait de connaître l’ordre d’arrivée des monstres conduit à un déroulement préconçu des parties, presque automatique, ou le vainqueur sera déterminé par celui qui piochera la gemme rare en premier. Ceci peut être éventuellement contrebalancé par les bonus obtenus lors des vagues précédentes…

Vous l’aurez compris, malgré des illustrations agréables et une mécanique de gestion de gemmes initialement intéressante, Hobbit, Bilbo et l’or enchanté ne m’a pas vraiment convaincu : un thème plaqué, des parties au déroulement stéréotypé, un aléatoire gênant car déterminant… Si vous même, vous avez pu y jouer, n’hésitez pas à me donner votre avis pour confirmer ou infirmer mon point de vue. @BDphilou?

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Les + :

Les – :

  • thème plaqué
  • faible rejouabilité
  • aléatoire désagréable

 

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1 Comment

  1. Oui, j’ai également le jeu mais je n’y ai toujours pas joué. Je mettrai mon avis en commentaire de cette article pour vous dire ce que j’en ai pensé! 🙂

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