Bruno Cathala et Ludovic Maublanc remettent le couvert sur la licence de Dice Town avec Desperados of Dice Town. Rien à voir avec son aîné, seuls l’univers et le fun ont été conservés ! La mécanique et le but diffèrent complètement.
Dans Desperados of Dice Town, vous allez devoir faire sortir vos brigands de prison tout en étant le plus riche. Pour cela, des dés sont mis à disposition représentant les symboles de chaque prisonnier.Vous avez droit à 3 lancers. Mais pour faire agir un prisonnier (permettre l’avancement de son évasion ou bien s’il est évadé, permettre de gagner de l’argent auprès des joueurs n’ayant pas encore fait évader le prisonnier de ce même symbole), il faudra non seulement avoir le dé correspondant à son symbole mais en plus avoir un dé « action« . Si rien n’est possible, il est prévu de tirer des cartes donnant quelques pouvoirs (parfois bien violents surtout quand les parties sont serrées et pour nous elles l’ont toutes été).
La règle de 4 pages est rapidement lue et la préparation est presque inexistante donc les joueurs sont plongés immédiatement dans le jeu au thème far-west bien apprécié du public. A deux joueurs, cela ne manque pas de piment non plus mais il est quand même bien plus apprécié à plusieurs.
Mais qu’on joue à 2 ou 5, on est tiraillé entre récolter de l’argent ou avancer dans l’évasion. Car plus on récolte moins on fait sortir nos prisonniers et il ne faut pas oublier que pour gagner, tous nos brigands doivent sortir de prison et on doit être le plus riche. La course à l’évasion commence alors sans oublier de piquer de l’argent à droite à gauche quand c’est possible. Celui qui sera le plus riche du moment va tenter d’accélérer au mieux l’évasion tandis que les autres vont le dépouiller. C’est plutôt bien équilibré ce duo de contraintes pour gagner. En plus, le jeu est déjà bien violent en soi et pourtant, les auteurs ne se sont pas arrêtés là, les cartes permettent des revirements de situation assez tristes pour ceux qui subissent et jubilatoires pour ceux qui en profitent.
Vous l’aurez compris, qui dit dés dit hasard, y’a ce côté chance évidemment mais c’est pas si hasardeux que ça je trouve : le jeu cible particulièrement le grand public mais apporte un certain souffle aux gamers avant un marathon ou bien ceux qui ont le cerveau en compote (comme moi en ce moment).
Les plus
- Chouette matériel aux illustrations absolument sublime ! (encore du Piérô : d’ailleurs c’est pour lui que j’ai acheté Medieval Academy et finalement il a un beau succès ce jeu bref…)
- Jeu de hasard rapide, simple, violent, fourbe et bien rythmé !
- La boite sert de piste de dés
- Douloureux choix dans les dés à garder (on vise le fric, l’évasion, les cartes ?!) y’a du choix malgré que ce soit un jeu de dés
- J’aime l’idée de tourner les cartes brigands jusqu’à les sortir de prison (du coup retourner la carte), ça me rappelle le prototype Moonderground Cie de Olivier Pauwels.
- Le pouvoir du fourbe est spécial à chaque clan
- J’aime l’idée que les brigands avec le moins d’actions possibles pour les sortir ne sont pas forcément les plus faciles ! Si un symbole ne tombe pas aux dés, même le plus facile à sortir reste inaccessible
- Je pense qu’il faut faire deux ou trois parties pour adhérer complètement aux choix des auteurs (même pouvoir pour tous, sauf un… par exemple etc). Avec ces auteurs aux commandes, j’ai toujours cette impression de jeu abouti : Desperados of Dice Town ne manque de rien et n’a rien à envier, même à Dice Town (quoi que je lui préfère Dice Town mais il est différent)
- Prix particulièrement attractif : 15,9 euros chez Philibert
Les moins
- Un poil répétitif
- Âmes sensibles au hasard s’abstenir, quand un joueur choppe 2 fois la carte qui contre une attaque (c’est dur pour les adversaires)
Disponible chez Philibert au prix de 15,9 euros (je peux vous parrainer)
Un jeu de Bruno Cathala, Ludovic Maublanc
illustré par Pierre Lechevalier (alias Piérô La lune)
édité par Matagot
date de sortie : 27/02/2014
de 2 à 4 joueurs
à partir de 8 ans
durée approx. de 25 minutes
J’ai acheté les yeux fermés car Mister Cathala inside.
Mais je regrette un peu.
On a fait une partie en rentrant après le festival de Cannes… C’était platonique .. alors qu’on est de bons vivant à table.
De plus, j’ai pu rapidement mettre à sec mes adversaires … Et on sentait bien qu’ils étaient bien deg de ne pas pouvoir gagner de l’argent ….
Je sais pas … jlui préfère d’autres jeux de dés pour le coup…
Très bon compte rendu, très clair….qui donne envie d’acheter !!!
Merci
Bonjour,
Ayant une envie de jeux de dés en ce moment (ma copine adore car elle à souvent plus de chance que moi) je me suis tourné vers ce jeux ou bien sont grand frère (en plus les illustration sont super belle).
Étant donner que vous avez tester les deux jeux en configuration deux joueurs, lequel avez vous trouver le plus jouables a deux? Comme je suis nouveau dans l’univers du jeux de société, et que j’en ai donc pas beaucoup pour l’instant, c’est important pour moi de pouvoir les sortir quelque soit l’occasion.
Merci d’avance
sincèrement, dice town est bien meilleur et propose aussi une extension permettant encore plus de choix.
desperados est bien mais n’arrive pas à la cheville de dice town 🙂
ok, merci beaucoup
Et bien moi je trouve le contraire, on adore ce jeu, à deux ou trois ça tourne super bien, rapide et fun. Diiférent de dice town (moins bruillant) je ne le trouva pas moins bien, mais différent et plus rapide. Bref un jeu qui marche bien en famille mais il faut vraiment jouer ces personnages et les cartes qui peuvent renverser le cours de la partie. Super pioche pour ma part