before PEL

Article écrit par nj

Un petit Before PEL 2018 bien sympathique à La Revanche, le meilleur bistro ludique de la capitale, et 3 jeux qui arrivent là maintenant bientôt ; joués … et appréciés. En plus ils se jouent à 5 et même 6 pour Dragons !

Doodle Islands, un joli roll and write sur le thème des Pirates édité chez Superlude.

Chaque joueur reçoit une planche de 25 cases illustrées de bateaux, îles, monstres aquatiques et fortins. Chaque colonne et ligne correspond à un dé (de 1 à 5).

En début de jeu, un tirage de dés permet de configurer certaines cases (de la même manière pour tout le monde), ce qui permet de renouveler les contraintes des planches.

En début de tour, un joueur lance les dés, 1 noir et des blancs (dont le nombre correspond au nombre de joueurs + 1). Le dé noir détermine la colonne à activer pour tous les joueurs. Chaque joueur à son tour prendra ensuite un dé et dessinera une route reliant deux côtés, droite ou avec un virage, ou fera une croix sur un fortin sur la case idoine.

Le but est bien sûr de faire la plus grande route en activant les bonus de chaque type de case : les monstres rapportent 1 pièce par nombre de cases reliées à la nouvelle partie de route tracée, les îles des pièces par fortins activés reliés, on gagne 4 pièces par bateaux reliés en fin de partie, etc.

Il y a des bonus à gagner en étant le 1er à gagner 3, 5, 7 ou pièces grâce aux îles.

Lorsqu’un joueur prend un 6, il lui donne la valeur qu’il veut mais en payant un rhum. Même chose lorsqu’il ne peut pas jouer (la case comportant déjà une route).

La partie s’arrête dés qu’un joueur n’a plus de rhum ou gagne le bonus 10 pièces sur une île.

Bonnes sensations pour ce jeu léger et familial, d’une durée de 20 à 30 minutes, avec de l’aléatoire (c’est le principe !) et des choix à faire, deux planches différentes déjà disponibles et une autre en préparation avec de nouvelles possibilités et astuces.

Le jeu est en précommande chez Philibert.

Dragons de l’incontournable Bruno Faidutti édité chez Matagot.

Un jeu qui combine collection, stop ou encore et mémoire et qui fonctionne bien, vu l’état de stress dans lequel étaient les joueurs autour de la table…

Les joueurs sont des dragons qui accumulent des trésors parce que c’est dans leur nature et qu’on ne lutte pas contre sa nature.

On forme 3 paquets de cartes qui seront les pioches des 3 manches.

On constitue des débuts de trésors en posant sur la table, en cercle autour de la pioche, autant de cartes que de joueurs.

Chaque joueur à son tour peut soit retourner une carte de la pioche et la poser sur le tas de son choix, le rendant plus ou moins intéressant, soit mettre son dragon sur un tas pour se l’approprier.

S’il a pris un tas, celui-ci ne peut plus être modifié et il attend que les autres terminent. Le dernier dragon qui choisit son tas prend également les cartes restantes de la pioche s’il y en a.

A la fin de chaque manche, les joueurs récupèrent leurs cartes et les exposent devant eux, ce qui permet aux autres d’ajuster leur stratégie (au cas où ils seraient du genre à vouloir mettre des bâtons dans les roues).

Que faut-il mettre dans le trésor pour qu’il soit intéressant ?

D’abord de la nourriture, sous la forme de vaches et de moutons. A la fin du jeu, le joueur qui a le moins de vaches et de moutons ne concourt pas pour le plus beau trésor. En d’autres termes, il a perdu quoiqu’il arrive. C’est punitif et frustrant, donc gare au bétail !

Pour les autres, on comptera des collections d’objets identiques, différents, des multiplicateurs et même un anneau qui doit rester unique dans un trésor pour rapporter… mais qui existe en 3 exemplaires et peut donc le pourrir.

C’est malin, rapide à expliquer et bien tendu comme on aime. La partie dure 20 minutes. Evidemment l’idéal est d’avoir de la mémoire, de savoir compter et d’avoir les yeux partout pour anticiper le moment fatidique où le tas convoité va vous filer sous le nez…

Le jeu est disponible chez Philibert.

 

Horizons, le Space opéra propulsé par Pixie Games et illustré par The Mico himself.

Il s’agit d’un 3X (sans exterminate donc) plutôt familial et simple à prendre en mains.

Chaque joueur doit construire un maximum de bâtiments pour emporter des majorités sur des systèmes solaires, si possible en remplissant des objectifs secrets qui permettent de marquer plus de points.

On place au centre de la table autant de soleils que de joueurs, ils seront les centres des systèmes qui peuvent comporter 6 planètes.

Il existe 6 sortes de planètes (de couleur différente).

2 actions possibles à notre tour parmi les suivantes :

  • Récolter des ressources en fonction des bâtiments déjà construits
  • Explorer, c’est à dire piocher une planète, choisir une des deux faces et la placer dans un système solaire
  • S’adapter, c’est à dire placer un cube sur le type de planète sur le plateau personnel pour indiquer que l’on peut désormais y construire des bâtiments
  • Construire des bâtiments pour des coûts différents selon le type de planète
  • Conspirer, c’est à dire tirer des cartes Missions et/ou des cartes Aliens

Les cartes Aliens apportent des bonus utilisables 2 fois . Elles sont liées à une action et peuvent être jouées avant ou après. Ces Aliens peuvent faire une grosse différence, que ce soit pour récolter plus, échanger des ressources ou prendre plus de Missions. Comme on ne les joue que deux fois, elles reviennent en jeu et on peut espérer en bénéficier plus tard.

Le jeu prend fin quand un joueur a construit toutes ses colonies.

On compte alors les majorités sur les systèmes solaires, les tokens « connaissance » et les objectifs réalisés.

Le jeu est fluide, on comprend vite le principe. Pour l’optimiser il faut bien choisir les faces des planètes qu’on pose, s’adapter au bon moment, surveiller les majorités, choisir les bonnes cartes Aliens et faire un maximum d’objectifs. Certains objectifs sont irréalisables à certains moments du jeu, donc pour espérer en faire il faut en tirer beaucoup. Il faut évidemment un bon moteur de ressources et garder à l’esprit que c’est aussi une course. La partie dure 1h à 3.

Côté matériel, c’est sobre pour les bâtiments, mais les illustrations de cartes sont magnifiques.

Le jeu est annoncé pour Août chez Pixie.

 

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