Des bretzels et des jeux, samedi 09 juin 2018

Précision importante :

Ceci est un résumé de mon passage au festival Des bretzels et des jeux 2018 le samedi 09 juin. Mon but n’était pas de couvrir tout le salon mais de me renseigner plus en détail sur ce qui attirait mon attention. Il ne s’agit donc pas d’une description exhaustive des stands présents.

J’arrive vers midi et fais le tour des stands pour jeter un premier coup d’œil.

« Capté » par un groupe de 4 sur le point de se faire expliquer Paper Tales, j’en profite en guise de préparation au tournoi auquel je suis inscrit. A noter que le bénévole qui fait l’explication oublie une règle (sur le coût du terrain pour les bâtiments). Cette partie m’empêche de retrouver un acheteur au point de rendez-vous que je lui avais suggéré (à suivre).

Je me dirige ensuite vers le tournoi de Paper Tales (avec extension) pour lequel les joueurs sont répartis en 4 tables de 4. Le tournoi géré par Pierre et Sébastien de Catch up games.

Ce tournoi, comme tous les autres, est sur une estrade au fond de la salle de la bourse. On se dit tout d’abord que c’est sympa d’avoir une vue d’ensemble de la salle et que ça rend les tables plus visibles pour les retardataires, mais apparemment c’est aussi la cause d’une température un peu plus élevée que dans le reste de la salle. Merci donc aux organisateurs d’avoir penser à fournir régulièrement de l’eau aux joueurs.

Le tournoi consiste en fait en 2 parties successives : la première partie détermine un classement des 4 joueurs d’une table, puis la 2ème partie se fait entre les joueurs qui ont obtenu le même rang à leurs tables respectives (une table de 1ers, une table de 2nds, …). Je finis 3ème à la première partie et me retrouve à la « table des 3ème » où je finis 4ème (et donc 12ème sur 16).

Paper Tales est disponible chez Philibert : jeu de base et extension

Il y a quelques mois je m’étais fixé une règle : n’acheter que des jeux qui ont des chances d’être joués 3-4 fois dans les 2 mois qui suivent la première partie. Concrètement, il s’agit plutôt d’une règle « n’achète que ce à quoi tu pourras jouer en solo ».
Comme l’an dernier (pour Century) ce tournoi (et la partie de découverte) ont donc présenté l’intérêt de faire 3 parties en un jour et de me forger une impression.

Je n’ai pas accroché au jeu : il entre dans la catégorie « trop léger pour sa durée » (ou trop long pour sa légèreté », c’est selon) : la combinaison de la pose en bloc des cartes créatures et de la possibilité de garder une carte d’un tour sur l’autre fait qu’on ne peut pas voir (et potentiellement entraver) le plan de l’adversaire.

Bref, Paper Tales est très dispensable pour moi, il pourrait éventuellement plaire aux membres de mon groupe de jeu (les mêmes qui avaient acheté Century après le tournoi de l’an dernier) mais ils ont déjà 7 Wonders …
7 Wonders reste donc mon jeu de draft favori.

Niveau lot, les 4 premiers repartent avec des jeux et des artworks, les autres ont les traditionnels bretzels éponymes. Je repars également avec un décapsuleur et un bouton publicitaire (les 2 avec une illustration tirée de Twelve heroes).

Soyons honnêtes, le décapsuleur sortira plus rapidement et plus fréquemment qu’un éventuel jeu auquel je n’aurais pas joué puis revendu à moitié prix 2 ans plus tard !

Je continue ensuite ma balade, je trouve enfin mon acheteur ! Il faut dire que « J’ai une grosse barbe poivre et sel et une casquette et je suis à côté du stand de gaufres »* c’est plus facile à trouver que « je suis à côté du stand Pixies »* !

Je continue ma ballade, je « parasite » (je me contente de rester debout à côté de la table de jeu pour en bénéficier) les explications de Heroes of Black Reach (HoBR), un remake de Heroes of Normandie dans l’Univers de Warhammer 40k, pré-commandable, disponible fin juillet.
Le jeu a 2 arguments de vente :

  • l’univers de Warhammer 40k, en l’occurrence la boîte de base et les extensions actuellement prévues (et bientôt disponibles) font s’affronter les Space Marines et les Orks (comme dans la boîte de base Assaut sur Black Reach d’une précédente version de Warhammer 40 000),
  • le jeu de figurines sans figurine donc sans montage, sans peinture, sans étagère consacrée … et à prix réduit (« tu as l’équivalent de 800 € de figs pour une soixantaine d’€ » comme disait le démonstrateur) !

Au final, le jeu semble très sympathique (sauf pour un figuriniste qui préférera l’original en plastique au dérivé en carton, bien sûr …), rapide à prendre en main (Devil Pig Games a mis en ligne quelques vidéos pour expliquer les éléments clés du jeu), avec de la variabilité (8 scénarios dans la boîte de base de mémoire) et pour un prix raisonnable (65 € chez Philibert).

A noter pour les « complétionnistes » (ou victimes du FOMO, Fear Of Missing Out) qu’entre la boîte de base, les boîtes de renfort d’armée et les accessoires de rangement, on arrive à … 200 € !
Et 60 € supplémentaires pour un système de casiers (disponible uniquement à la boutique de Devil Pig Games) pour ranger les unités, les pions, les divers éléments contenus dans tous les boîtes à sortir dans cette vague.

Comme je n’ai jamais joué à Heroes of Normandie, je ne peux pas faire de comparaison entre les 2, je me contenterais de mentionner que dans HoBR, les unités disposent d’améliorations (grenades, armes spéciales, …) qui rappellent la construction d’une escouade dans Warhammer 40 000 (1 Sergent + 4 Space marines, grenades en option, option de remplacer l’arme d’un des membres de l’escouade, par exemple).

En partant je tombe sur l’équipe de Proxi-jeux entre 2 enregistrements et discute quelques minutes avec Maxime et [sa collègue donc je n’ai pas entendu le nom].

Au final, j’aurai croisé (dans le désordre) : Benoît Bannier (de La Boîte de jeu), Kévin Jost (de AgenceLudendi ), Théo Rivière (de Kaedama), Rémi Gruber (de Runes éditions, qui m’avait expliqué le très sympathique Meowtopia lors de la Nuit du jeu 2016) et Alexis Anne (d’Aurora, ou en tout cas un type qui lui ressemblait et qui était sur son stand).

J’ai également vu un sympathique circuit de Flamme Rouge en 3D, de belle taille et bien réalisé. Le genre de version qu’on aime regarder à un salon mais qu’on ne pourrait probablement aps ranger dans son salon !

Je rentre chez moi avec le 2ème jeu que j’aurais du livrer lors du festival faute de nouvelles du convoyeur de mon acheteur. La prochaine fois que j’accepte une livraison sur un festival je serai bien plus précis et strict ! Devoir guetter mon téléphone et jeter des regards à droite et à gauche lors des parties n’a pas été très agréable.

Je fais finalement l’impasse sur le off, pour rester tranquille chez moi à taper mon compte-rendu, avancer des articles et faire quelques parties en solo.

Un samedi surtout consacré à la déambulation de table en table donc.

Le programme du dimanche :

  • me faire expliquer Neta-Tanka (et me renseigner sur le solo), plus dans l’hypothèse d’un achat éventuel en boutique que d’un pledge sur KS,
  • [le jeu où on vogue dans l’espace], en financement sur Kickstarter du 12 juin au 10 juillet (de mémoire) : le matériel (au design probablement non-définitif) est à la fois beau et épuré, apparemment complètement en noir et blanc et le thème (des navires de différentes puissances vogues dans l’espace afin de cartographier les constellations, si j’ai bien suivi) m’ont attiré,
  • regarder en quoi consiste Blackwood et les autres jeux de Runes éditions,
  • me faire expliquer l’intégralité des règles d’Orbis (de Space Cowboys),
  • me renseigner sur 7 Wonders armada dont je n’ai pu qu’apercevoir la boîte et le plateau,
  • et enfin faire mon tournoi de Clank, qui ne sera probablement pas glorieux : j’adore les jeux de deck-building mais j’ai tendance à me laisser emporter dans la réalisation de tours de plus en plus impressionnants et à perdre de vue l’objectif. A noter que pour une fois je connaîtrais assez bien le jeu avant le tournoi.

2 Comments

1 Trackback / Pingback

  1. Des bretzels et des jeux, ou les phases du joueur – GeekLette

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*