Enfin, nous sommes en octobre ! 1 an qu’on attend 😉

On est comme d’habitude hyper impatients, chanceuses et chanceux que nous sommes de pouvoir une nouvelle fois nous rendre à Essen.

Voilà plusieurs semaines qu’on regarde les sorties prévues, qu’on lit des règles matin, midi et soir, pour préparer au mieux ces 4 jours.

Les choix de Truffeauvent

Comme chaque année, je cherche tout type de jeu, et voici une petite sélection, toujours aussi subjective et personnelle.

 

L’incontournable de ce millésime pour moi…

Sera la nouvelle extension des pirates de Maracaibo “le triangle des Bermudes”… ce jeu est non stop installé sur la table de jeu du coin ludique à la maison depuis plusieurs semaines/mois. On y joue chaque semaine, avec le All In : tapis, jeu de base avec toutes les variantes proposées par l’auteur et la première extension Commandants. On ne va donc pas y aller par 4 chemins : je ramène cette nouvelle extension !

Retrouvez Pirates de Maracaibo chez nos boutiques partenaires : Ludum et Philibert

 

Les poids lourds

Je ne vais pas rentrer dans le détail pour ceux-là, on les voit partout dans les wishlists ou autres préparations du festival.

Oui, on sait qu’on ira voir Thebai, Covenant, The Voynich Puzzle, Pulitzer,  Coming of Age, Orloj: The Prague Astronomical Clock, Aquaria, Feya’s Swamp, …

 

Les jeux de plis

A voir quand je serai en saturation, mais pour l’instant non 🙂 J‘en ai retenu 2 que j’ai précommandés :

Tax the Rich

Énième jeu de plis et de paris, mais vous aurez des twists autour de la lutte des classes… un exemple ? Si, à tout moment de la partie, toutes vos cartes en main ont un drapeau (il s’agit des cartes de petite valeur : de 1 à 3), vous pouvez déclencher une Révolution et la hiérarchie des cartes est inversée 🙂

 

Bid Coin

Chacun a des cartes face visible sur la table (de valeur 1/2/3/5/7) et le but va être de s’en débarrasser. Pour cela, vous allez engager en début de manche certaines de ces cartes pour afficher votre ambition en termes de plis à réaliser. Si vous échouez, vous allez reprendre des cartes supplémentaires en fonction du nombre de plis réalisés… Ajoutez à cela des twists sur certaines cartes, cela donne un jeu assez malin pour me tenter. (se joue à 3 ou 4).

Il y en a d’autres, mais il faut rester raisonnable (on ira quand même essayer d’y jouer 🙂) : Odyssey, Vivo, Lunar Skyline, …

 

Les jeux à 2

Pas mal de sorties à voir :  

Chateau blanc, version duel

La version de base marche très bien à 2, mais une nouvelle proposition par les mêmes auteurs, sans dé, c’est forcément intriguant. J’ai parcouru les règles, ça a l’air peut être moins tendu que son aîné  mais très tactique. 2 manches à disputer en mode « aller-retour » : la première manche chacun son tour, on ira placer nos pions sur un plateau central, et lors de la deuxième manche, on rapatrie les pions (pas forcément les nôtres…) sur notre plateau personnel. 

Iello sort la VF le 24 Octobre, précommandable dans nos boutiques partenaires : Ludum,  Philibert

Rising Cultures

A vous de choisir une des 4 civilisations disponibles pour l’emporter. on n’a pas grand chose à part quelques photos, mais on nous promet des decks spécifiques à chaque civilisation, des cartes multi usages, … 

 

Suna Valo

Ce jeu était déjà disponible l’année dernière, j’étais déçue de ne pas  l’avoir ramené. il s’agit d’un jeu de gestion costaud avec des cartes multi usages 😀

 

Cereal Killer

sur la mécanique du chat et de la souris, où un détective doit attraper le serial killer qui sème des céréales sur son passage…

 

3 jeux, 3 ambiances

J’ai craqué pour ces 3 jeux, chacun dans son style

Carnival of Sins

Une direction artistique superbe, mettez moi une pelleté de dés multifaces, et paf ! je mords à l’hameçon… Plus sérieusement,  il s’agit d’un jeu de  bluff et de guessing. Chaque joueur reçoit un set de 7 cartes identiques qu’il faudra jouer lors des 7 manches pour marquer un max de PV par manche (la carte jouée sera ensuite défaussée). A vous de deviner ce que vos adversaires vont jouer… Vraiment magnifique, il arrive en France bientôt si j’ai bien suivi les retours de vichy.

GODŌ: The five paths

Un jeu abstrait où chaque joueur, à son tour, pose des tuiles et déplace son moine le long des chemins pour gagner des bonus et progresser sur ses pistes personnelles… le truc c’est que pour se déplacer vous devez dépenser justement des ressources associées à vos pistes personnelles en reculant vos marqueurs sur ces pistes. Il va falloir gérer ce va-et-vient pour l’emporter : c’est le joueur qui atteint le max de toutes ses pistes personnelles qui l’emporte.

I made you a mixtape

J’avoue, c’est encore une fois la DA qui m’a fait craquer sur ce jeu. Je pense le ramener, on est sur un  jeu familial, avec du “I split You choose” et des collections à réaliser. 

 

Je me pose encore des questions,  faudra aller faire  une partie…

The great evening banquet : une nouvelle proposition de Saashi, dont j’avais beaucoup aimé Come Sail away. Encore un jeu dans un style graphique à part, que j’apprécie, avec donc un côté casse-tête car il va falloir  installer des VIP autour de tables en respectant des contraintes de pose. Mais je me demande s’il est suffisamment différent de come sail away.

Knitting Circle : Dans la famille de Calico ! mais là encore, est-il suffisamment différent ? Calico est un pilier de notre ludothèque. Et puis, on a un chat assorti, donc…je suis presque obligée de craquer…

Movie tricks : avant tout c’est un jeu de collection, avec un style très sympa… à voir

 

J’espère aussi profiter du festival pour…

 

 

J’espère pouvoir jouer à Formidabl Farm, une sortie de Friedemann Friese, jeu de chaînage autour d’une logique de marché (j’ai des commandes de clients à satisfaire, il va falloir chainer les réalisations et bien comboter pour réaliser les fameuses commandes de mes clients). 

Même si ça sera une sortie en 2026, on ira voir chez blue orange, le dernier petit jeu de déduction de yoann levet : Got Five!.

On ira  ramasser des champignons et bluffer nos adversaires chez Spiral Edition en jouant à Amanite.

On participera aux fêtes de Litha avec  le jeu Salamandra (jeu de pose d’ouvriers mais vos ouvriers restent une fois posés jusqu’à la fin de la partie… très intriguée je suis) 

On ira se détendre en atelier coloriage avec le jeu Sand Art, nouveau venu dans la famille des machins & write.

J’irais bien aussi me mettre dans la peau des extra-terrestres qui doivent récupérer des collections de profils d’humains (les vaches étant considérées comme plus intelligentes que les humains, ce sont des jokers) avec le jeu Silos, de Monsieur Knizia.

j’ai envie d’aller placer mes pingouins pour choper au mieux les poissons dans le jeu Waddle,  et on ira jeter un oeil à 12 rivers et Ice and Idols qui ont pour eux un matériel qui sort de l’ordinaire !

Et on patientera pour les VF : Plusieurs jeux dans nos radars sont annoncés en VF et arrivent bientôt : on peut citer Fourmis, Echoes of Time, La Bohème (mais c’est bien,  ca fera des idées pour le père noel ;))

Vivement l’ouverture du festival le 23 octobre !!!

 

Le mot de MrNeil

Non Truffeauvent le 21 Octobre, vous arrivez le 21 !!!!!

Direction Essen !

Bon, ça approche sérieusement maintenant ! Notre semaine à Essen, celle qu’on attend pratiquement toute l’année, est enfin pour bientôt. Juste d’y penser, je suis déjà surexcité.

Ce rendez-vous avec mes copines Truffeauvent et Fionitita, c’est devenu bien plus qu’un simple voyage. C’est notre parenthèse à nous, ce moment où tout le reste passe au second plan. Une semaine entière pour décompresser, jouer sans limite, découvrir les nouveautés qui nous tentent, et rigoler jusqu’à plus soif.

Je nous imagine déjà avec nos cocktails le soir, en train de refaire la journée et de parler des jeux découverts et joués. Et forcément, la conversation glisse sur autre chose – un jeu nous fait penser à un truc, on enchaîne sur le boulot, sur ce qu’on traverse en ce moment, les idées qui nous passent par la tête. C’est dans ces moments-là qu’on se retrouve pour de vrai. Pas de stress, pas de téléphone qui vibre toutes les deux secondes, juste nous trois.

Si j’aime autant Essen, ce n’est clairement pas uniquement pour l’ambiance du salon ou les allées pleines de jeux. C’est vraiment parce qu’on est ensemble. Cette complicité qu’on partage, elle grandit chaque année. On se connaît par cœur maintenant, mais il y a toujours de nouveaux délires, de nouvelles anecdotes qui s’ajoutent à notre collection. Ces moments où on se marre pour un rien, où on monte des stratégies complètement foireuses, où on crie victoire/on assume nos défaites en se charriant.

Vivement qu’on soit réuni ! J’adore cette phase d’attente, mais là j’avoue que j’ai vraiment hâte de trinquer avec vous et de lancer les premiers dés.

À très vite les filles ! 

Passons maintenant à quelques jeux supplémentaires, en plus de ceux déjà mentionnés. Je ne vais pas m’attarder davantage sur les grosses sorties annoncées sur lesquelles nous allons nous précipiter pour éviter la rupture de stock, comme Orloj, Voynich Puzzle ou Kikai: Bricolage Heads. Je ne reviendrai pas non plus sur les jeux décrits par Truffeauvent. Alors c’est parti, commençons par :

Jisogi : Le simulateur de galère d’anime studio

Imaginez-vous à la tête d’un studio d’animation japonais avec trois problèmes : pas d’argent, des employés traumatisés par leurs précédentes conditions de travail, et des dettes qui s’accumulent plus vite que les épisodes d’un shōnen. Bienvenue dans JISOGI !

Le nom vient d’une expression japonaise qui signifie littéralement « pédaler pour survivre » – comme un vélo qui tombe s’il s’arrête. Et c’est exactement ce que vous allez faire : jongler frénétiquement entre budget serré, salaires à payer, et tentatives désespérées de surfer sur les tendances du moment.

Le principe ? Vous devez créer des animés en combinant des genres (Action, Fantasy, Horreur…), recruter du personnel genki (motivé) pour remplacer vos pauvres employés dead-inside, et surtout, SURTOUT, essayer de ne pas crouler sous les dettes. Parce que oui, chaque tour vous devez payer vos employés, et si vous n’avez pas l’argent… carte d’endettement ! Avec des intérêts qui grimpent. Sympathique.

Pourquoi ça me tente ? Parce que le thème est génial et mordant : gérer un studio d’animé, c’est glamour sur le papier, mais en vrai c’est surtout de la survie économique. Le jeu assume totalement la dark réalité de l’industrie avec humour. En plus, il mélange placement d’ouvriers, gestion de ressources et course aux tendances – tout ce que j’aime pour me sentir stressé mais de manière ludique !

Diceocracy : Quand la démocratie roule… aux dés !

Ah, Diceocracy ! Le jeu qui répond enfin à la question que personne ne se posait : « Et si les électeurs étaient littéralement des dés ? » Bienvenue à Dicetopia, cette charmante petite ville où vous incarnez un candidat politique prêt à tout pour séduire un électorat… cubique et numéroté.

Le principe est délicieusement tordu : vous envoyez vos représentants dans différents quartiers pour recruter des électeurs (des dés de quatre couleurs représentant différentes tranches d’âge), que vous placez ensuite sur votre plateau pour activer des actions. Manipulation de dés, contrôle de territoire, coups politiques foireux, publicités douteuses… bref, tout ce qu’on attend d’une campagne électorale moderne ! Le tout avec trois modes de jeu : « Standard » (sage), « Interactif » (sympa) et « Spicy » (chaos total recommandé uniquement si vous assumez de perdre des amis).

Pourquoi ça me tente ? Après avoir adoré Dicetopia (son prédécesseur), l’univers me parle déjà. Mais surtout, j’adore ce mélange de stratégie de placement, de manipulation de dés et de second degré politique. Le thème est suffisamment absurde pour ne jamais se prendre au sérieux (les électeurs sont des dés, quand même !), tout en proposant des mécaniques qui semblent riches : gestion de popularité par groupe démographique, objectifs secrets, combos d’actions… Et puis franchement, qui n’a jamais rêvé de manipuler les masses avec des jets de dés ? La démocratie n’a jamais été aussi… randomisée.

ARDEVUR : Monopoly™ sous stéroïdes géopolitiques

Le pitch : incarnez une méga-corporation qui pille… pardon, « développe » les ressources minières d’Afrique et d’Europe. Explorez, exploitez, vendez vos minerais, sabotez vos concurrents avec des cartes d’action vicieuses, et visez la Suprématie Totale.

Le twist : conçu par un vrai CEO de l’industrie minière, le jeu assume complètement son cynisme. Vous construisez des routes « pour aider les communautés locales » (et accessoirement facturer vos rivaux qui les utilisent), vous spéculez sur les fluctuations du marché au dé, et vous enchaînez les coups bas pour dominer.

Pourquoi ça me tente ?

Parce que jouer les méchants en toute transparence, c’est libérateur. Parce que la gestion de chaîne logistique (mines → entrepôts → bateaux → usines) a l’air diablement bien foutue. Et surtout parce qu’un jeu où tu peux emprunter de l’argent à taux usurier via une carte « Coup de fil » et ruiner tes potes en les privant de cartes Développement, ça promet des soirées mémorables.

Bref : c’est long (De 1h30 à 2h30), c’est retors, ça va détruire des amitiés. Perfect.

 

On vous dit à très bientôt : comme chaque année, on vous fera nos retours quotidiens sur le blog !