Iki : nouvelle robe, mécaniques améliorées, Koota Yamada & SWAF vous emmènent au marché

Iki, ça vous dit peut-être quelque chose non? C’est en effet une réédition ^^

Iki (2016)Iki (2021)
EditeurUtsuroiSorry We Are French
Nombre de joueurs2-42-4
Age 13 ans et +13 ans et +
Durée60-90 minutes60-90 minutes
IllustrateursDommiy, Koota YamadaDavid Sitbon, Koota Yamada
AuteurKoota YamadaKoota Yamada
Complexité BGG2.96 / 52.96 / 5
Taille des cartes?59x91mm
Format Agricola par exemple
PrixA partir de 70 € en occasion
et en anglais
49,90 € en VF chez Philibert
idem chez Ludum sauf si abonné: 39,06 €
Sortie Octobre 2021

Comme vous pouvez le constater, le jeu Iki est d’abord sorti chez Utsuroi puis a été réédité chez Sorry We Are French, qui a tenu à garder son thème et sa mécanique, ainsi que son essence, tout en embellissant le titre (avec quelques modifications et un tout nouvel habillage). Le jeu n’a pas été dénaturé puisque l’auteur a personnellement participé a chaque nouvel élément graphique et mécanique.

Introduction – Pitch !

Iki vous emmène au marché, situé dans la quartier de Nihonbashi, durant la période Edo [1603-1868]. Tokyo portait d’ailleurs ce même nom : Edo (jusqu’en 1868). Ce marché est très animé grâce aux différents artisans proposant leurs services. Tous les métiers y sont représentés : du vendeur de poissons à la couturière en passant par l’horloger.

Et ces artisans, aussi doués soient-ils, ne seront pas présents à la même saison. En effet, Iki vous propose de jouer sur 12 mois, une année, composée de 4 manches qui représentent les saisons et à chaque début de saison, des artisans seront piochés.

Le but de ce jeu compétitif est de devenir l’enfant d’Edo (Edokko), qui se traduit par quelqu’un qui est né et qui a grandi à Edo (renommée Tokyo en 1868).

C’est en veillant à la prospérité de la ville & ses habitants, en recrutant des artisans, en les faisant travailler et donc en leur faisant gagner de l’expérience que vous pourrez peut-être vous rapprocher de la victoire. C’est à dire être celui qui a le plus de points de victoire.

Mais attention, le marché étant très étroit, il est vulnérable aux incendies, soyez donc prêts le moment venu !

Les règles

L’année , les 4 saisons , les manches

Iki se déroule donc sur 12 mois (avec un 13ème tour bien apprécié en fin de partie lol), une belle année composée des 4 saisons (4 manches).

Un des côtés du plateau résume parfaitement les saisons.

  • Chaque mois représente un tour de jeu pour chacun des joueurs.
  • A la fin de chaque manche, il y aura le bilan des comptes : c’est à dire une phase de revenus, un décompte de points de victoire pour l’harmonie du marché et il faudra nourrir vos artisans encore actifs (non partis à la retraite) avant de préparer la saison suivante.
  • Et à la fin des mois 5, 8 et 11, un incendie va se déclarer.

Comment se déroule un mois (un tour de jeu pour chaque joueur) ?

Au début de chaque mois, en commençant par le premier joueur (l’ordre est déterminé par la piste de protection contre le feu), chaque joueur va se poser sur une case représentant le nombre de déplacements qu’il souhaite effectuer durant ce tour. Ces déplacements permettent de visiter les boutiques et les artisans dans les allées du marché.

Plus il voudra se déplacer loin, plus il jouera dernier. Car si l’ordre du tour pour choisir son déplacement est défini par la piste de protection contre le feu, l’ordre de jeu est déterminé ici, sur la piste de déplacement.

Cette piste propose 5 emplacements :

  • 4 cases pour ceux qui veulent se déplacer de 1, 2 , 3 ou 4 cases
  • 1 case représentant « 1-4 » : si un joueur se met ici, il jouera en tout premier, avant celui qui a mis son pion sur la case 1. Il pourra faire de 1 à 4 déplacements mais en contrepartie, durant son tour, plutôt que de recruter ou gagner 4 pièces, il n’aura qu’une pièce (sans pouvoir recruter) de compensation.

Une fois que les joueurs se sont placés sur cette piste, ils vont jouer chacun à leur tour selon leur position sur cette piste. Dans l’exemple ci dessus, Rouge jouera en premier, Bleu en second, Violet en troisième.

Le plateau joueur résume très bien les 3 actions que le joueur doit faire à son tour:

Recruter un artisan ou récupérer 4 pièces (si le joueur s’est posé sur la case « 1-4 », il n’aura droit qu’à 1 pièce et ne pourra pas recruter).
Avancer sur le marché d’autant de cases qu’indiqué sur la piste de déplacement (+1 par sandale dépensée), réaliser (s’il veut) l’action d’un artisan + la boutique sur laquelle il s’est arrêté (dans l’ordre de son choix).
Retirer son pion de la piste de déplacement pour laisser le prochain joueur jouer son tour.

Recruter un artisan

A chaque saison, 4 artisans seront disponibles. Pas un de plus. C’est dire si la rejouabilité est là 🙂

Le joueur actif peut recruter un artisan, s’il a encore des pions artisans disponibles et s’il peut payer son coût. Une fois recruté, le joueur placera cet artisan dans l’arrière-salle d’une boutique du marché. (certains emplacements coûtent plus cher).

Le choix d’un artisan n’est pas simple car on le choisit selon sa catégorie, son revenu et son action (et aussi parce qu’il est beau parfois lol)

Placer un artisan est important car il faut tenir compte de plusieurs choses :

  • l’action de la boutique. Si par exemple votre artisan fait gagner des mons (argent du jeu), vous pouvez le placer dans une boutique qui permet de le dépenser… cela attirera les joueurs adverses.
  • plus on approche l’artisan de l’extérieur du plateau, plus il est vulnérable aux incendies si on ne s’est pas assez protégé
  • Au moins deux artisans de même catégorie permettent de scorer entre les saison donc on va avoir tendance à rapprocher les artisans de même couleur.
  • si on met l’artisan sur l’une des cases les plus chères, il est protégé du feu tant qu’un autre artisan dont le joueur propriétaire s’est bien protégé contre le feu mais en plus à l’intérieur du marché, les 4 emplacements forment une zone qui rapportent aussi des points de victoires si les artisans sont de même catégorie. (d’où le fait qu’à l’intérieur les emplacements sont plus chers).

Le joueur pourra ensuite poser un de ses pions sur la case qui se trouve le plus en bas de la piste de l’artisan. Cette piste représente l’expérience de l’artisan avant qu’il ne parte à le retraite.

Pour monter sur cette piste (augmenter l’expérience d’un artisan), et ainsi le faire partir à la retraite une fois la case du haut atteinte, il y a plusieurs possibilités:

  • le joueur actif fait le tour du marché (il pourra ainsi augmenter de 1 l’expérience de tous ses artisans actifs)
  • l’artisan est activé / utilisé par un joueur adverse quand il visite la boutique
  • d’autres bonus activés (sur une pipe vendue au marché en hiver, on sait qu’on peut le faire par exemple)

Le marché

Une fois que le joueur actif a choisi de prendre les 4 pièces ou d’effectuer un recrutement, il peut déplacer son pion le plus grand (nommé Oyakata).

Le joueur se déplace donc d’autant de cases que la piste de déplacement le permet et il peut rajouter des sandales pour aller encore plus loin.

Une fois qu’il s’arrête à une boutique (sur laquelle il y a un adversaire ou non, les allées sont communes), il peut faire dans l’ordre de son choix :

  • l’action de la boutique
  • l’action d’un des artisans de cette même boutique

Sur l’image ci-dessous, Rouge s’arrête chez le vendeur de Pipes et de Tabac. Il peut acheter 1 pipe, ou 1 Tabac, ou 1 pipe + 1 tabac et peut aussi activer UN des artisans appartenant au joueur Bleu. Par exemple, il peut acheter 2 bois avec 3 pièces ou bien dépenser 1 PV pour gagner 4 sous (et du coup payer le vendeur de tabac). L’artisan qu’il activera gagnera en expérience puisque il appartient à un joueur adverse.

Action des boutiques

  • Acheter un poisson
  • Acheter des sandales, du riz …
  • Acheter une pipe et/ou un tabac
  • Construire un bâtiment

Les actions sont riches et sont complétées par celles des artisans.

Actions des artisans

Je ne peux pas toutes les lister mais les artisans permettent notamment de récupérer du bois qui est la source indispensable à la construction d’un bâtiment.

Bilan des comptes

A la fin de chaque saison, donc une fois que les joueurs ont joué 3 fois (3 mois), on procède au bilan de comptes:

  • Chaque joueur récupère les revenus de ses artisans :
    • sur le plateau, le joueur gagnera le contenu de la case immédiatement visible après celle où est positionné le pion du joueur.
    • sur son plateau (donc artisans partis à la retraite), le joueur gagnera le contenu de la case ronde (entourée de noir) (si la case est entourée de rouge, le joueur gagnera ce bonus UNIQUEMENT lorsque l’artisan part à la retraite).
Sur le plateau Bleu dispose de 2 artisans:
– le 1er ne rapporte rien, la case est vide
– le 2n rapporte 2 PV
Donc Bleu gagne ici 2 PV
Sur le plateau personnel de Bleu, il y a 2
artisans parti à la retraite:
– le 1er rapporte un Riz
– le 2ne rien, car sa case est entourée de rouge.
Donc Bleu gagne 1 Riz.

Une fois la phase de revenus terminée, on procède au bonus d’harmonie (PV en fonction des artisans posés côte à côte).

Pour chaque groupe d’arrière salle, si au moins 2 cartes sont de même catégorie on va donner des PV aux propriétaires des artisans de ces catégories. il y a 5 groupes d’arrières salles : les 4 groupes bien visibles séparés par les ruelles et un groupe au centre du plateau (ces cases qui coutent 2 de plus pour y poser un artisan d’ailleurs).

Ici le plateau représenté dans les règles qui indique les 5 arrières salles
Ici notre plateau lors d’un bilan des comptes.
Dans l’arrière-salle en haut à droite, Bleu a posé 2 artisans de même catégorie. Bleu gagne donc 2 x 2 points (2 pions multiplié par 2 cartes de même catégorie).

Dans l’arrière-salle centrale, 3 joueurs ont posé 3 artisans de même catégorie. Chacun de ses joueurs gagne 3 PV (1 pion multiplié par 3 cartes de même catégorie).

Une fois l’harmonie récompensée, les joueurs doivent nourrir les artisans en activité (ceux qui sont sur plateau). Pour cela, ils donneront 1 RIZ par artisan en activité. S’ils ne peuvent pas payer, l’artisan est perdu.

Les bâtiments, une fois construits, bloquent vos pions jusqu’à la fin de la partie, mais heureusement il ne faudra pas les nourrir car non considérés comme artisan. En plus, ils donnent des bonus (PV en fin de partie, PV lors de la phase de bilan des comptes …). Lors de la phase de bilan des comptes, n’oubliez pas les bâtiments correspondants, s’ils sont construits.

Incendie

Lorsqu’un incendie se déclare, on pioche au hasard un pion incendie qui indique de quel côté du plateau arrive l’incendie. 3 incendies se déclarent durant la partie : à la fin des tours 5, 8 et 11. Avec une puissance toujours plus élevée à chaque fois.

Le feu attaque toujours depuis l’extérieur et ne s’arrête que SI une carte (bâtiment ou artisan) arrive à l’éteindre. Cela veut dire que le propriétaire du bâtiment ou de l’artisan s’est suffisamment protégé. Donc souvent on se met derrière un adversaire qui a su se protéger quand on place une carte bâtiment ou artisan sur le plateau.

Je prends l’exemple des règles :

Le feu attaque à 5 dans l’arrière salle jaune. Le joueur violet est le premier visé (puisque sa carte artisan est le première exposée). Il perd son artisan parce que sa protection contre le feu est de 2 (comme vous le voyez sur la piste du feu).

Les joueurs jaune et rouge ne les perdent pas car on tient compte que plus le feu avance plus il perd en intensité. Donc pour le joueur jaune, le feu attaque à 5-2 = 3 et le joueur jaune a 3 sur sa piste de protection contre le feu…

Vous aurez donc compris qu’on ne rigole pas trop avec le feu dans Iki.

Fin de la partie

Le jeu se termine à la fin du 13ème mois (durant lequel les joueurs pourront visiter la boutique de leur choix dans l’ordre du tour).

A qui s’adresse ce jeu

Ce jeu s’adresse à un public connaisseur. Malgré qu’il soit très opportuniste, les joueurs prennent des décisions tout le temps et doivent savoir rebondir.

En plus, côté joueurs « velus », quand ils n’ont qu’une heure pour jouer : entre midi et deux, avant ou après un gros jeu, en bar à jeux (avec trop de bruit) etc franchement, ils peuvent choisir Iki qui se range très bien au côté de Ganymede, Everdell et Pillards, pour ne citer qu’eux. On est sur ce type de jeu et la même difficulté. Iki est quand même assez calculatoire et plus vous y jouerez, plus le jeu prendra tout son sens.

Les moins

  • J’avoue préférer le jeu à 3 ou 4 joueurs, même si à 2, la variante et le plateau sont super bien faits (on pose des artisans neutres), je trouve le jeu plus plat.
  • Il y a des boutiques boudées même après 6 parties (connaissant SWAF, j’imagine qu’on joue encore mal 🙂 )
  • Sur 6 parties, j’ai eu 2 parties sans artisan proposant du bois. Donc impossible d’acheter les bâtiments qui pour le coup demandaient TOUS du bois. Sur la dernière partie, j’avais décidé de jouer les bâtiments pour voir, j’ai réuni tous les jetons Koban et les ressources nécessaires… mais le bois n’est jamais arrivé, je perds de 20 points. Le bois est LA ressource rare dans Iki et ça fait ragerrrrrrr quand il n’y en a pas 🙂

Les plus

  • Les règles sont très bien écrites et du coup, on prend plaisir dès la première partie
  • Tout le matériel rappelle les règles et leur ordre grâce aux iconographies du plateau joueur et du plateau central.
  • Le nouvel habillage graphique est pour moi un vrai plus. Car malgré avoir joué à la version 2015 et malgré avoir aimé, l’identité graphique ne m’avait pas du tout plu. Je préfère nettement celle-ci. D’autant que le thème a été respecté. Je vous invite à aller voir les bâtiments aussi, le Théâtre Kabuki est de toute beauté !
  • Le thème est fortement bien exploité
  • Le jeu est très fluide
  • Mécanique type « euro game » que j’apprécie particulièrement ; et j’adore que ces mécaniques s’entassent. Je ne sais pas comment expliquer autrement que par l’exemple : quand vous recrutez/posez un artisan, vous pensez à l’action qu’il propose, sa catégorie, son revenu et son emplacement pour les PV. Tout cela uniquement sur le recrutement. Mais en plus, il faut qu’il intéresse les autres joueurs mais pas trop non plus sinon il partira trop vite à la retraite (avant qu’il rapporte des PV). J’adore ça ! J’aime quand les mécaniques ont plusieurs piliers de décision. D’ailleurs, ça ne m’étonne pas que Matthieu Verdier adore ce jeu car on retrouve la même sensation sur Federation (son prochain jeu co développé avec Dimitri Perrier, à paraitre chez Explor 8, sur KS le 5 octobre).
  • J’adore l’expérience gagnée par les artisans. Dans d’autres jeux, on les voit comme des dés dont la valeur augmente, ici on a une carte artisan composée de cases qui permettent de voir son évolution et son gain augmenté du coup.
  • Il y a plusieurs manières de scorer sans la salade de points qu’on peut trouver dans d’autres jeux du même niveau de difficulté (bâtiments, artisans, pipes/tabac, poissons, placement des artisans…)
  • La profondeur et la difficulté du jeu donnent du fil à retordre aux plus gamers d’entre nous. D’ailleurs avec une note de complexité (sur BGG) de 2.96 sur 5, on ne s’attend pas à une balade de santé.
  • La durée (trop courte) participe à donner la pression aux joueurs qui doivent impérativement optimiser les recrutements et les PV à engranger avant les départs en retraite.
  • La préparation aux incendies contribue aussi à mettre la pression aux joueurs qui préfèreront se planquer parfois derrière l’artisan d’un adversaire qui assure sauf si son artisan part à la retraite trop tôt mdr
  • Ce jeu ne ressemble à aucun autre. En tous les cas, pas dans ma ludothèque. Et même s’il est sorti en 2015, sa mécanique est toujours d’actualité, il n’a pas vieilli mécaniquement.

L’avis

A quelques jours du plus grand festival de jeu européen (le Spiel à Essen), Iki m’a rappelé, à chaque partie, les allées visitées à Essen. Notre course à l’achat des jeux dont le stock diminue dangereusement de minute en minute.

Et puis, on se reconcentre et on est transporté dans le Japon de l’ère Edo ; il va falloir rester très concentré sur la partie et éviter de déjeuner sous les cerisiers si on veut gagner. Pas question de rêvasser avec son bento, pas question de prendre le temps de sentir le poisson avant de l’acheter, il faut aller vite mais surtout être là avant les autres ! Un peu comme les soldes de Janvier ! D’ailleurs, les artisans à recruter c’est pareil (les meilleurs partent vite)… La course est donc partout ! Mais vous ne pourrez pas tout faire et c’est cette tension constante qui fait que Iki tient en haleine jusqu’à la fin de partie.

Donc non seulement, Iki propose un thème fort à durée raisonnable mais, en plus, ses mécaniques et sa tension le rendent unique. Malgré un aléatoire qui plaira pas à tous (artisans et bâtiments disponibles) et l’opportunisme constant, Iki demande à se renouveler à chaque partie, à s’adapter à chaque tour. Bravo pour cette réédition car le jeu n’a pas vieilli et il a de beaux jours devant lui dans les ludothèques.

Si vous voulez soutenir le blog, n’hésitez pas à acheter le jeu qui sort dans quelques jours dans nos boutiques partenaires:

49,90 € en VF chez Philibert
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3 Comments

  1. Très belle découverte ici aussi !
    Beau, simple et fluide après quelques tours de jeu, il nous a tout de suite plu.

    J’ai deux questions concernant les règles.

    Tu écris : « A chaque saison, 4 artisans seront disponibles. Pas un de plus. »
    Mais au 2ème et 3ème mois de chaque saison, on rajoute des artisans à ceux qui n’ont pas été choisis précédemment, non ? On peut donc se retrouver avec 12 artisans par saison il me semble.

    Et pour les transactions au marché, tu dis que l’on peut faire dans l’ordre de son choix : l’action de la boutique et l’action d’un des artisans de cette même boutique.
    On peut aussi ne faire que l’une des deux actions, voire aucune selon la règle.

    Voilà, en tout cas merci pour cette review très agréable, et happy Halloween !

    • Oui tu as raison ! Je pense qu’il s’agit d’une erreur de règle monumentale qui explique le point négatif n°3 de l’avis.
      Je cite « Sur 6 parties, j’ai eu 2 parties sans artisan proposant du bois. Donc impossible d’acheter les bâtiments qui pour le coup demandaient TOUS du bois »

      C’est forcé vu que « à priori » elle ne fait sortir que 4 cartes par trimestre à la place de 4 par mois soit 12 pour un trimestre … d’ailleurs ça doit aussi être compliqué pour les collections ^^

      • Bonjour et merci pour ton article. J’avais aussi une question. Lors d’une transaction, on peut bien faire une seule fois chaque action possible ? Par exemple payer une pièce pour acheter un riz, on est d’accord que je ne peux pas payer 3 pièces pour 3 riz? Merci beaucoup

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