Coups de cœur de Juin 2021

Coup de coeur de GeekLette : Dune Imperium

1–4 joueurs, 14 ans et +, 60–120 Min
Complexité BGG: 2.93 / 5
Auteur: Paul Dennen (connu pour être l’auteur de Clank!)
Illustrateurs: Clay Brooks, Raul Ramos, Nate Storm
Editeur: Dire Wolf (Lucky Duck Games pour la VF)
Les règles se trouvent ici, en VF
Mécaniques principales: deck building, pose d’ouvriers, majorités
45 € chez Philibert, 44,90 € chez Ludum (39,06 € si abonné)

Un article dédié est en cours d’écriture et vu qu’on a fait 3 parties en une semaine, on s’interdit de ne pas le citer ici !

Dune Imperium propose un mélange très bien dosé de deck building et de pose d’ouvriers, sa particularité réside surtout dans les conflits. En effet, chaque manche propose un conflit (avec gain important) dans lequel les joueurs choisissent de rentrer ou non , par le déploiement de troupes (celui qui a le plus de force remporte le conflit). En plus de cet petit twist, il y a un élément important porté par les cartes intrigues. En effet, elles sont là pour faire tous les coups bas possibles et imaginables ! C’est là que le fun démarre et que ça couine à mort autour de la table.

A deux joueurs, malgré un 3ème joueur « virtuel » facile et rapide à jouer, le jeu est très bien aussi. Pour le moment je n’ai joué qu’à 2 joueurs, donc j’attends de pouvoir y jouer à plus pour en parler davantage. Personnellement je le pousserai à 3 joueurs, mais pas à 4 (c’est pas ma conf préférée et franchement il n’y a pas beaucoup de places pour 4 mdr donc ça doit être super violent hahaha). Remarque ça peut être marrant 🙂

En tous les cas, Dune Imperium a de solides mécaniques qui plairont aux compétiteurs cherchant le POUVOIR et sachant s’incliner devant l’échec!

Coup de coeur de Gégé : Masters of Renaissance

1–4 joueurs, 14 ans et +, 30–45 Min
Complexité BGG: 2.06 / 5
Auteurs: Simone Luciani, Nestore Mangone
Illustrateurs: Klemens Franz, Roberto Grasso
Editeurs: Cranio Creations (Atalia pour la VF)
34,90 € chez Philibert, 34,90 € chez Ludum (30,54 € si abonnés)

Que dire ? On a suivi l’avis de Rachel, du passe-temps. Quand elle a prononcé « Splendor like », elle avait toute notre attention. Oui c’est un splendor like mais je peux vous dire que la mécanique est tellement différente que même si les sensations sont à peu près les mêmes, ça ne fera absolument pas doublon dans votre ludothèque d’où sa recommandation bien enthousiaste.

Je m’attendais à un petit jeu (je m’entends, pas experts, familial +), qui réunit gamers et casuals. Doigt dans l’oeil! Il faut suivre et réfléchir pour espérer chiper la victoire.

Les règles en quelques mots : Les joueurs incarnent des nobles et vont devoir acquérir des cartes développement permettant de construire un moteur (où l’erreur fait mal). Les cartes développement permettent UNE seule chose : de l’échange de ressources. Le premier à avoir pris 7 cartes ou avoir 20 points de foi met fin à la partie à la fin de la manche en cours pour que chacun ait joué le même nombre de tours.

Ce que j’ai adoré c’est le système de billes! Chaque couleur correspond à une ressource, sauf les blanches. Vous prenez la bille laissée par votre adversaire et la faite glisser pour prendre les ressources correspondantes. Selon ce qu’on laisse aux adversaires (une bille va tomber), parfois on arrive à bloquer le joueur qui s’est viandé sur ses choix et quand il ne peut pas prendre de ressources du coup, vous donne des PV.

Ce qui est déroutant dans ce jeu c’est le calcul des ressources / les échanges … jamais vu dans aucun autre jeu. Déjà le système de billes propose quelque chose d’original mais en plus les cartes développement qui n’apportent pas de pouvoir à proprement parler mais de l’échange de ressources, c’est assez particulier. Contre 1 or, j’ai 1 point de foi + 1 pierre, du coup, il vous faut aller chercher de l’or mais pas trop… car votre capacité de stockage est limitée.

Ce jeu est très calculatoire et faut admettre assez punitif quand on fait les mauvais choix. On a l’impression de se retrouver entre deux murs qui s’approchent : via les capacités de stockage, via les cartes qui ne se posent pas n’importe comment et qui du coup couvrent le pouvoir (l’échange) offert par le niveau recouvert (car les cartes de niveau 3 recouvrent les niveaux 2, les 2 recouvrent les 1). C’est un casse-tête absolument génial dans son style.

J’ai beaucoup aimé la piste de foi en // de cette gestion et optimisation de ressources. Il faut pas être à la traine sinon on ne gagne pas certains points.

Bref, une superbe surprise que je préfère à Splendor (n’en déplaise à GeekLette fan inconditionnelle de Splendor Marvel).

34,90 € chez Philibert, 34,90 € chez Ludum (30,54 € si abonnés)

Coup de coeur de MrNeiL : Monasterium

2–4 joueurs, 12 ans et +, 60–120 Min
Complexité BGG: 3.24 / 5
Auteur: Arve D. Fühler
Illustrateur: Dennis Lohausen
Editeur: dlp games (Matagot pour la VF)
Règles VF ici, jeu disponible en français
39,90 € chez Philibert, 39,90 € chez Ludum (35,11 € si abonné)

Dans Monasterium, vous allez diffuser la parole de Dieu, en essayant de placer vos novices dans 5 monastères afin de vous construire une solide réputation. Vous pourrez les envoyer à la chapelle, aux différents bâtiments du monastère ou au cloître, cela vous permettra de répondre aux différents objectifs (6 par partie). Vous pourrez aussi participer à la construction de vitraux afin de débloquer des actions bonus.

Monasterium se joue en 3 années, divinisées en autant de manches qu’il y a de joueurs. Autant vous dire que le jeu se joue assez rapidement, et qu’il se joue aussi très bien a deux.

La mécanique de jeu est très simple, au départ vous recevez 5 dés (à 2 joueurs) neutre et un dé à votre couleur, vous les lancez, vous choisissez une valeur parmi celles visibles et vous mettez TOUS les dés de cette valeur dans la réserve commune.

Une fois que tous les joueurs ont disposé les dés, chacun votre tour, vous pouvez choisir jusqu’à trois dés dans une des réserves et faire autant d’action de la valeur du dé que de dés pris.

Votre plateau personnel est recouvert de meeples qui bloquent les actions, et en envoyant les novices dans les monastères, vous allez débloquer ces actions plus puissantes.

Voilà en résumé les règles de Monastérium. Je préfère vous prévenir tout de suite, le jeu casse la tête !!!!! J’ai pris une belle petite claque !!!! les choix sont assez cornéliens, quelle action choisir, comment avoir les ressources pour la faire, combien de fois, je prends ces dés maintenant ou j’attends, … AAAAARRRRGGGGHHHHHHH MON CERVEAU !!!!

Si vous aimez Grand Austria Hotel, ou Crystal Palace, je pense que vous aimerez Monasterium, j’ai retrouvé les mêmes sensations de jeu, les dilemmes, la difficulté d’avoir les ressources pour faire ce que l’on souhaite, de la frustration, … bref que du bon, je dois être un peu masochiste !!!!

39,90 € chez Philibert, 39,90 € chez Ludum (35,11 € si abonné)

Coup de coeur de Vir : Viticulture

1–6 joueurs, 13 ans et +, 45–90 Min
Complexité BGG: 2.91 / 5
Auteurs: Jamey Stegmaier, Alan Stone
Illustrateurs: Jacqui Davis, David Montgomery, Beth Sobel
Editeurs: Stonemaier Games (Matagot pour la VF)
Règles disponible ici, jeu en français
53,90 € chez Philibert, XX chez Ludum, 53,90 € chez Ludum (46,89 € si abonnés)

Il y a des jeux qui vieillissent bien, comme un bon Chianti, et Viticulture est de ceux-là. On aime le placement d’ouvriers simple mais efficace , la course aux points et la tension de fin de partie et un thème ultra bien rendu et intégré jusque dans les moindres détails. Les règles sont facilement expliquées et cette intégration aboutie permet une compréhension rapide pour les nouveaux joueurs. car le plateau n’impressionne pas particulièrement, la pioche de saisonniers est bien plus tactique qu’il n’y parait et chaque investissement doit être réfléchi. Pour corser le tout, les places sont chères et il faut bien choisir ses 1eres actions, au risque de les voir occupées rapidement par nos concurrents.

Seule ombre au tableau, des illustrations pas franchement époustouflantes, un avis totalement subjectif ceci-dit.
Plutôt épuré en version de base, Viticulture se déguste tout particulièrement avec l’extension Toscane qui rajoute 3 modules à intégrer totalement ou en les mixant au gré de ses envies : une extension avec de nouveaux bâtiments pour notre vignoble, des ouvriers qualifiés et un plateau étendu ou l’on va pouvoir assoir l’influence de notre domaine dans cette belle région italienne. Franchement, difficile de jouer sans une fois qu’on a mis le nez dedans d’autant plus que les saisons sont remaniées et améliorées…

Bref, ce jeu donne envie de partir dans la campagne florentine, et de s’assoir autour d’une table avec des amis, avec un bon verre de vin et un bon plateau de jeu, pas loin de la béatitude totale…. ça nous donne des idées pour de futures vacances !

53,90 € chez Philibert, XX chez Ludum, 53,90 € chez Ludum (46,89 € si abonnés)

Coup de coeur de TruffeAuVent : Unlock Legendary Adventures

1–6 joueurs, 10 ans et +, 60 Min
Auteurs: Cyril Demaegd, Mathieu Casnin, Dave Neale
Illustrateurs: Cyrille Bertin, Olivier Danchin, Arnaud Demaegd, Looky
Editeur: Space Cowboys
31,50 € chez Philibert, 31,50 € chez Ludum

C’est une longue histoire avec ce jeu, qui a débuté il y a 4 ans en 2017… quelle claque ludique, ce concept à l’époque !! Bien sûr,  comme dans toutes les histoires qui durent, il y a parfois des rdv manqués : certains scénarios nous ont déçus. Mais il n’empêche, on est toujours partants pour une nouvelle aventure ! Et cet opus est un très bon cru !!! Un très bon Sherlock, une incroyable histoire avec Robin des bois, et la dernière très cool. Non, vraiment : on connaît les mécaniques maintenant,  mais force est de constater qu’on arrive encore à être surpris 🙂 Vivement la prochaine !!

31,50 € chez Philibert, 31,50 € chez Ludum

Note spéciale pour Soul Raiders

1–4 joueurs, 13 ans et +, 120–240 Min
Complexité BGG: 3.00 / 5
Auteur: Marc André
Illulstrateurs: Borja Pindado Arribas, Johann Bodin, William Bonhotal, Loïc Canavaggia…
Editeur: One for All
Sur KS / Traduction de la page KS en VF car le jeu sera édité aussi en VF

Vous le savez probablement pas trop, mais peut-être l’avez-vous deviné ? Dans la Team GeekLette, on est plutôt compétiteurs, et pas trop coop. En tous les cas, la team du Sud. C’est pour cette raison qu’on ne joue que très (trop?) peu à des jeux coopératifs et qu’on perd toutes nos parties Nemesis en semi coop. On ne sait pas coopérer ! mdr

Pour Soul Raiders, il a fallu faire une exception car nous avons reçu un exemplaire presse (non complet, contenant un prologue). Il a fallu que je supplie pour y jouer hahaha et on a finit par faire 2 parties. D’ailleurs, comme vous le voyez il n’y a pas d’articles dédiés car on s’oblige à faire 3 parties minimum.

Mais ça n’empêche pas d’en parler ici.

La première chose qui frappe dans Soul Raiders c’est qu’il n’y a pas de tour par tour. Les joueurs jouent ensemble (ben oui, on n’est pas habitués !). Vous allez devoir adapter votre manche (avant que les ennemis contre-attaquent) aux cartes que vous en main (vous déplacer, attaquer…).

Second élément, le jeu est dur ! On en prend plein la gueule, donc forcément on va se finir par se serrer les coudes car seul on n’ira pas bien loin… vous connaissez le dicton.

Il y a peu de narration au sens propre du terme. L’aventure se vit via les icones sur les différents lieux. Je n’avais jamais vu ça.

Ce que j’ai beaucoup aimé, malgré les règles difficiles à ingurgiter car le jeu est dense, c’est la version shadow des personnages qui nous rend invisible ^^ J’ai beaucoup aimé cette partie là.

Soul Raiders propose donc une aventure de plusieurs chapitres (chaque chapitre contient 40 lieux, c’est dire la richesse du jeu). Le prologue était suffisamment rempli pour nous permettre de nous donner une idée du jeu.

Sur KS / Traduction de la page KS en VF car le jeu sera édité aussi en VF

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2 Comments

  1. Monasterium est en effet une belle surprise. Des règles plutôt simples (pour un tel jeu) et très fluides à appliquer, mais beaucoup de réflexion pour bien optimiser son score. J’ai eu l’occasion de discuter avec Arve D. Fühler (pour un article à venir) et c’est un passionné de JdS (ce n’est pas un auteur à temps plein) qui est très heureux de voir ses créations être publiées. Pour lui, l’important est que les gens passent un bon moment en jouant et avec Monasterium, pas de doute, le but est atteint.

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