Deep Blue : un stop ou encore sous influence

AVANT PREMIERE

2–5 joueurs, 8 ans et +, 45 minutes
Auteurs : Asger Harding Granerud, Daniel Skjold Pedersen
Illustrateurs : Biboun, Miguel Coimbra, Cyrille Daujean, Xavier Gueniffey Durin, Jérémie Fleury, Nicolas Fructus, Pierô, Jean-Baptiste Reynaud, Régis Torres
Editeur : Days of Wonder
40,50 € chez Philibert (date de sortie mi octobre 2019)

Article écrit par BDPhilou

IMPORTANT : Cet avis vous est donné après une partie de découverte que j’ai effectuée à la médiathèque de Landowski lors de l’événement Crea Games de Boulogne Billancourt (organisé par le Clubb). Je ne connais aucune des personnes avec qui j’ai découvert le jeu.

La thématique

Dans Deep Blue, chaque joueur incarne des marins parcourant une zone maritime dans laquelle se cachent des épaves pouvant rapporter gros. On dit même que la mythique cité d’Atlantis y serait engloutie. Le joueur, ayant amassé la plus grande valeur de trésor en fin de partie, remportera la victoire.

La mécanique

A votre tour, vous ne pouvez faire qu’une seule action parmi 4 possibles :

  • Déplacer vos bateaux en dépensant des cartes le permettant (Symbole « hélice »). Si votre bateau arrive sur une zone de plongée non découverte, il la retourne et s’empare d’un emplacement libre lui donnant un avantage lors de la future plongée sur ce lieu.
  • Acheter une nouvelle carte pour : améliorer votre capacité de plonger sans danger OU vous déplacer OU valoriser davantage les trésors que vous remontez (Symbole « billet »). Cette carte intègre immédiatement votre main.
  • Lancer une plongée à l’endroit où se trouve l’un de vos bateaux. Dans ce cas, tous les bateaux présents sur la tuile participent à la plongée. De plus, tous les bateaux se trouvant à 1 de distance peuvent s’incruster aussi en se déplaçant gratuitement sur ce lieu. Ensuite, celui qui a lancé l’action va piocher dans un sac opaque une par une des pierres précieuses symbolisant l’évolution de la plongée. Chaque fois que l’une d’elle apparaît, elle représentera soit un trésor, soit un danger que chaque joueur encore présent devra affronter.
  • Se reposer en mélangeant sa pioche de défausse et en piochant 3 cartes.

Marée haute 

  • Enfin un jeu de « Stop ou Encore » qui me plait (et ce n’est pas peu dire, hormis Deep Blue, je n’en aime aucun ! Même Charlatans de Belcastel pourtant très apprécié ne m’a pas convaincu).
  • Matériel et illustrations irréprochables
  • Prise en main très rapide et tours nerveux du au fait que l’on ne fasse qu’une seule action par tour.
  • Un côté opportuniste très appréciable lorsque vos bateaux sont à côté d’un lieu de plongée.
  • Ce dilemme constant entre acheter de nouvelles cartes pour assurer le maximum de réussite à vos recherches ou partir le plus rapidement possible pour être seul sur les lieux de plongée.
  • Un jeu durant réellement 45 minutes.

Marée Basse

  • Le calcul de répartition des trésors un peu complexe lors de la 1ère partie sur vos premières plongées. Il faut prendre en compte les joueurs qui sont allés jusqu’au bout de la descente, ceux qui ont du abandonner en cours de route et les cartes bonus jouées par chacun… Un poil délicat donc mais on s’y fait rapidement.

Mon avis

Lorsque j’ai vu que le dernier Days Of Wonder était en démonstration à la médiathèque Landowski (pour le compte du Clubb), je me suis précipité pour en faire une partie. Cet éditeur est l’un des tous premiers à m’avoir fait entrer dans le monde des jeux de société modernes. En plus, un animateur était là pour expliquer les règles, parfait ! Nous étions donc 4 joueurs ne se connaissant pas (l’animateur ne jouant pas) à découvrir ce jeu pour la 1ère fois. Au tout début des explications, j’avoue avoir eu un peu peur. En effet, Deep Blue repose en partie (mais pas totalement !) sur un système de « Stop ou Encore ». Une mécanique que je déteste personnellement car elle ne me transporte pas… Enfin ça, c’était avant 😉 ! En effet, Deep Blue est bien plus subtile que ça tout en restant très accessible. Le joueur est continuellement en train de se demander s’il vaut mieux se lancer dans des plongées risquées -mais sans avoir à filer des Points de Trésors à ses adversaires- ou acheter un maximum de cartes afin de sécuriser ses descentes et de maximiser son pactole… Le tout sous la pression des autres joueurs qui partent à l’aventure sans vous attendre ! Le thème est donc très présent et c’est fort agréable. Le placement de vos bateaux devient d’ailleurs bien plus stratégique que cela peut paraître de prime abord. De plus, bien que je ne connaisse personne à la table, très vite l’ambiance était palpable. En effet, comme une seule personne pioche les pierres précieuses pour l’ensemble des joueurs ayant un bateau sur le site de plongée, chacun est tenté de l’influencer pour qu’il stoppe ou qu’il continue à piocher. Et cela s’accentue au fur et à mesure que la fin de partie approche. Bref, Deep Blue m’a surpris.  Vraiment ! Nous sommes dans du très bon jeu familial, malin et fun parfaitement recommandable ! Il va rejoindre ma ludothèque dès qu’il sera en rayon, c’est certain ! 😊

A propos de GeekLette 722 Articles
Pipelette & Geek à temps plein

4 Comments

  1. Avec plaisir! J’ai vraiment beaucoup aimé ce jeu! Par contre, je suis impatient de savoir ce que Deep Blue donne à 2 joueurs. En effet, j’ai particulièrement aimé le côté opportuniste permettant de s’incruster dans les plongées des autres joueurs. Ceci est assez fréquent à 4 joueurs. J’espère que cet aspect demeure présent à 2 joueurs.

Répondre à Cargol Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*