Les Best of de Lian’ – Partie 2

Voici un article un peu personnel : un bilan ludique. Cela fait déjà neuf mois que nous sommes entrés en 2018, et il s’avère aussi que ça fait grosso modo un an que j’ai commencé à utiliser une application de suivi pour, … eh bien suivre mon activité ludique. Je me permets donc de faire une petite rétrospective sur cette période, pour vous donner mes coups de cœur, mes découvertes, mes déceptions, mes favoris par catégorie, … Tout ça donc :).

NB : l’exercice étant plutôt long, cet article sera divisé en deux (ou trois ;)) parties, dont voici la seconde. Le premier article est visible ici.
De plus, je présente ici des jeux qui m’ont plu (ou pas)… Il s’agit donc d’avis, personnels et subjectifs, que je tente d’étayer par des explications. Je tiens à préciser que tous les jeux dont je parle ont été payés de ma poche, je n’ai donc aucun intérêt particulier à en faire la critique ou l’éloge.

Top 3 des jeux narratifs

Commençons la suite de mes best of par une catégorie que j’apprécie beaucoup : les jeux narratifs. Pour cette section, je vais sélectionner des jeux dont la narration et/ou l’histoire sont des éléments majeurs et fondamentaux. Je n’inclurai cependant pas de jeux de rôle, me cantonnant plutôt à tout ce qui est « dans une boîte ».

 

 

 

Le premier jeu à entrer dans ce top est Sherlock Holmes Détective Conseil. Un incontournable du jeu narratif, SHDC (abréviation consacrée 😉) est un excellent jeu d’enquête qui a une dimension particulière à mes yeux car c’est l’un des tout premiers jeux « modernes » que l’on m’a fait essayer (certaines personnes se reconnaîtront), et qui m’a fait plonger dans ce hobby. Dans ce titre, vous allez épauler le mythique Sherlock Holmes dans différentes investigations grâce à un système de jeu assez simple. En effet, au début d’une partie vous allez prendre un livret d’enquête, puis en lire l’introduction décrivant le crime/problème/énigme. Par la suite, vous allez utiliser l’annuaire de Londres et vos méninges pour décider quelles personnes vous allez interroger ou quels lieux vous allez visiter. Ces différents endroits sont identifiés par deux lettres et un chiffre (exemple : 25 SO), qu’il vous suffira de chercher dans votre livret d’enquête et d’en lire l’entrée correspondante. Vous passerez ainsi de piste en piste, essayant de démêler le vrai du faux, faisant appel à vos informateurs réguliers, et prenant des notes, afin de répondre aux différentes questions posées en fin d’investigation. Le but de SHDC est donc littéralement d’enquêter et de trouver une solution au mystère qui se matérialise par une série de questions en fin de jeu. C’est un jeu purement narratif donc, dont la dernière édition par Space Cowboys est du plus bel effet. Les enquêtes sont toutes très variées et plus ou moins corsées, mais surtout immersives ! A chaque partie, je m’y croirais presque : le côté « livre dont vous êtes le héros » opère bien, et la satisfaction lorsqu’on réussit à dénouer ne serait-ce que la moitié du mystère est grisante ! A noter qu’à l’heure actuelle trois boîtes sont disponibles : Jack l’Eventreur et Aventures à West End (inédit, qui n’avait jamais été éditée par Ystari), Les Meurtres de la Tamise et Autres Enquêtes (réédition de la boîte de base), et Carlton House & Queen Park (réédition des extensions préalablement éditées par Ystari).

 

 

Un autre jeu narratif que j’apprécie énormément est Near & Far de ce cher Monsieur Ryan Laukat, un auteur, illustrateur, éditeur, couteau suisse, que j’aime beaucoup ! Contrairement à SHDC, Near & Far est un jeu compétitif, qui possède plus d’éléments de « jeu » au-delà de la simple narration. Il s’agit en effet d’un mélange entre jeu d’exploration, jeu de gestion, jeu narratif et jeu de rôle. J’en ai déjà parlé de façon extensive dans les Coup de Cœur de Juillet 2018, je ne vais donc pas tout détailler à nouveau ici, mais sachez qu’il s’agit d’un jeu semi-narratif dans lequel vous allez incarner un aventurier qui partira en quête des Ruines Oubliées. Le titre peut se jouer en mode campagne, dans laquelle vous allez suivre votre personnage au cours de ses péripéties sur les 12 cartes de l’Atlas, ou en mode « arcade », ce qui vous permet juste de jouer sur une carte voulue pour une session de jeu. Au début de chaque partie, quelque soit le mode de jeu, vous allez ouvrir l’Atlas sur la carte désirée, et poser le plateau de jeu représentant le village au-dessus de l’Atlas. Votre personnage pourra alors se balader en ville, afin de récupérer des ressources, faire du commerce, recruter des compagnons, ou bien explorer les environs sur la carte. Certains points sur la carte seront des points d’intérêt contenant des jetons Livre. Lors que vous les rencontrerez, les autres joueurs vont vous lire un passage correspondant dans le livret d’Histoire, et ce sera à vous de décider de l’issue de ces diverses pérégrinations. Pour reprendre ce que j’ai pu dire dans les coups de cœur, c’est cette dimension à la fois gestion et narration immersive qui fait de Near & Far un titre d’une grande force. Le jeu est aussi un régal pour les yeux : les illustrations de Ryan Laukat, empreintes d’onirisme et de féérie, ne font que renforcer l’immersion dans cet univers qu’il crée au travers de ses différents titres. Le jeu n’est malheureusement pour l’instant disponible qu’en VO, mais pas impossible qu’une VF voit le jour grâce à certaines fées violettes, …

 

 

Enfin, terminons ce top des jeux narratifs par un autre titre dans l’univers de Sherlock Holmes, lui aussi édité, de la même façon et avec la même qualité que SHDC, par Space Cowboys : Watson & Holmes. En fait, Watson & Holmes, c’est un peu comme si vous aviez Sherlock Holmes Détective Conseil, mais que vous n’aimiez pas le coopératif, du coup vous avez un jeu compétitif. Il s’agit toujours d’un jeu d’enquête, dont le but est de répondre à un mystère énoncé en début de partie sur le livret d’enquête. Mais au lieu d’aller parcourir un livret de narration, vous allez cette fois ci parcourir divers lieux/personnages représentés par des cartes. En effet, jeu compétitif oblige, chaque joueur va mener son enquête séparément, et le premier à trouver la solution sera le vainqueur. Et le système de jeu s’adapte parfaitement bien à cette contrainte. Au début de chaque partie, vous allez donc prendre un feuillet d’enquête, en lire l’introduction à voix haute, puis disposer, face cachée, les cartes correspondantes au mystère selon la disposition illustrée sur le feuillet. Le jeu se joue simultanément et en deux phases. Tout d’abord, vous allez disposer votre personnage sur une carte dont vous désirez connaitre le contenu (si plusieurs joueurs veulent découvrir la même carte, un système de jetons permet de déterminer qui aura le droit de rester sur la carte et qui devra en choisir une autre). Ensuite, une fois tous les personnages seuls sur un lieu, chaque joueur va prendre la carte qu’il a choisi et la lire dans son coin, en prenant des notes s’il le désire. Le but est, comme dans SHDC, d’être le premier à répondre correctement à une série de questions. Le jeu gère notamment très bien lorsqu’un joueur pense avoir la bonne réponse mais se trompe (il est éliminé de l’enquête car il connait la réponse, mais continue à jouer), mais aussi le côté compétitif : il faut bien sûr chercher les bonnes cartes contenant le plus d’indices, mais on peut aussi embêter nos confrères, en posant des jetons police sur une carte, la rendant inaccessible, ou en utilisant des personnages auxiliaires afin d’avoir des bonus en cours de partie. C’est, à mon sens, un jeu plus léger que SHDC, mais qui arrive à en transcrire toute l’essence dans un jeu compétitif maitrisé. Les diverses enquêtes sont bien menées et très bien rédigées, et le côté grisant de dénouer le vrai du faux se retrouve renforcer par l’envie d’être le premier. Bref, si vous aimez le narratif et l’enquête, que vous cherchez un jeu immersif et compétitif, ne cherchez plus, Watson & Holmes est fait pour vous !

 

Top 3 des jeux d’initiation

Vous avez de nouveaux joueurs débutants autour de la table et ne savez pas à quoi jouer ? Vos parents sont en ville et sont intrigués par votre ludothèque grandissante (oui c’est du vécu ^^) ? Voici trois jeux à sortir pour faire facilement découvrir le monde du jeu à des néophytes !

L’un des premiers jeux que j’ai acquis et qui me sert toujours de jeu d’initiation (mais pas que …) est un incontournable du genre : Les Aventuriers du Rail ! Jeu qu’on ne présente plus (mais je vais le faire quand même un peu), l’avantage des Aventuriers du Rail est qu’il est très simple à expliquer, introduit les néophytes à de nouvelles mécaniques, et sa myriade d’extensions/stand alone permet de varier les parties et même de plaire à des joueurs plus avertis. Le concept est ici très accessible. Vous êtes face à une carte (Etats-Unis, Europe, Allemagne, France, Asie, …) où sont représentées des villes connectées par des voies ferrées de couleur. Au début du jeu vous allez piocher des cartes objectifs qui vous permettront de gagner des points en fin de partie si vous arriver à relier les villes indiquées sur la carte. Pour se faire, vous allez devoir piocher des cartes de couleurs, puis, quand vous en aurez assez pour prendre une voie ferrée (le nombre de cartes nécessaires dépend de la longueur de la ligne), vous allez pouvoir poser vos petits trains sur la ligne désirée entre deux villes. Vous allez immédiatement gagner des points en fonction de la ligne que vous venez de prendre, puis, à la fin du jeu, des points supplémentaires en fonction des objectifs réalisés. Voila ! C’est tout simple vous savez jouer ! C’est un excellent jeu d’initiation, mais qui a aussi le mérite de pouvoir être sorti entre joueurs plutôt connaisseurs, notamment grâce à des extension plus poussées, comme UK & Pennsylvania (j’avoue avoir un gros faible pour celle-ci) ; qui d’un côté vous force à développer diverses technologies afin de vous étendre sur l’archipel Britannique, et d’un autre introduit un système de majorité grâce à des parts de marché acquises dans l’état Américain. Bref, c’est un incontournable, décliné en plusieurs versions : il y en aura forcément une pour vous plaire.

 

 

Parmi les jeux accessibles, je peux aussi citer Takenoko, qui est un exemple de jeu pour apprendre plein de nouvelles mécaniques : objectifs, sélection d’actions, placement de tuiles, … Le tout est en plus superbement édité avec un design tout mignon qui peu faire effet chez les nouveaux joueurs : on est bien loin d’un jeu austère, et, même si le fond est souvent plus important que le forme, ça aide lorsqu’on initie. Dans Takenoko, vous allez prendre en charge une bambouseraie dans laquelle vit monsieur panda. A votre tour vous allez réaliser deux actions, qui vous permettront de déplacer le panda pour le nourrir, déplacer le jardinier pour faire pousser du bambou, ajouter des tuiles à la bambouseraie, prendre des cartes objectifs ou encore prendre des canaux d’irrigation afin d’arroser les parcelles. Le but sera de gagner le plus de points en réalisant des objectifs que vous avez en main. Ceux-ci seront de trois types différents : faire en sorte que monsieur panda mange une certaine combinaison de bambou (rose, jaune ou vert), faire en sorte que la bambouseraie ait un agencement de tuile particulier, ou alors, faire en sorte que la bambouseraie contienne une certaine configuration de bambous (couleur, hauteur et nombre). C’est un jeu très accessible, facile à expliquer et à introduire, et dont le matériel aide à l’immersion (encore une fois c’est très agréable notamment pour de nouveaux joueurs). De plus, j’apprécie particulièrement ce titre, car, même en tant que joueur aguerri, je ne m’y ennuie pas. Le charme fous et le matériel à manipuler (les bambous qui grandissent) attirent l’œil, et la présence d’une extension ainsi que de nombreuses cartes objectifs permet de bien renouveler les parties.

Enfin, un dernier que j’apprécie sortir avec des non-initiés : Potion Explosion. L’intérêt de Potion Explosion est d’abord son matériel : ça attire l’œil, c’est coloré, pas austère pour un sous, bref ça donne tout de suite envie de jouer avec ces petites billes chatoyantes. Les principes du jeu sont, comme pour tout les jeu d’initiation, assez simples, mais présentent assez de profondeur pour ne pas être ennuyant même pour les ludos avertis. Votre but sera de réaliser des potions en collectant des billes de couleurs représentant divers ingrédients. Ces billes sont rangées sur un présentoir incliné, et, à votre tour, vous allez pouvoir en prendre une. Et c’est la que le jeu prend vie : si en prenant une bille vous faites s’entrechoquer deux billes (ou plus) de même couleur, vous allez aussi les prendre, et si en les prenant le processus se répète, vous prenez les nouvelles billes aussi, … et ainsi de suite ! On a donc sur le présentoir une sensation de combo avec des tour où l’on pourra récupérer beaucoup de billes. L’intérêt est bien sûr d’avoir les ingrédients nécessaires pour réaliser vos potion, qui seront plus ou moins difficiles à réaliser en fonction du nombre de points qu’elles rapportent. Une fois ces potion concoctées, celles-ci pourront être utilisées pour déclencher divers effets, pour interagir avec le présentoir, votre réserve, la couleur des billes, … Bref, plus les tours avancent et plus le jeu devient complet, tout en restant très accessible. Ajoutez à cela une dimension « collection de potions » qui vous permettra de gagner des bon points si vous réalisez plusieurs potions d’un seul type, ou un set de potions de plusieurs type, et vous avez la un bon jeu d’initiation, au matériel qui en jette, et dans lequel on ne s’ennuie pas une seule seconde !

 

Top 3 des jeux pour deux

Comme on ne peut pas toujours réunir beaucoup de joueurs autour de la table, je vais ici vous présenter mon top 3 des jeux pour jouer en duo. Il ne s’agit pas forcément de jeux conçus seulement pour le jeu à deux, mais aussi de jeux très équilibrés et agréables en configuration deux joueurs.

Commençons ce top par un jeu qui est un pur jeu pour deux joueurs (bien qu’on puisse y jouer à 4 mais là n’est pas le propos) : Star Wars Rébellion ! Pour vous faire gagner du temps, je vais de suite vous donner mon avis : ce jeu est sublime, magistral, épique. Pour peu que vous aimiez Star Wars, et les jeux aux proportions dantesques, ce titre est fait pour vous. Voilà, c’est dit ! Et comme j’adore Star Wars, et « les gros jeux », j’adore forcément Rébellion. Dans ce jeu Star Wars, un joueur va incarner l’Empire et l’autre va incarner, … la Rébellion, le tout sur fond de conflit galactique se déroulant durant la trilogie originelle (épisodes 4-6). Il s’agit principalement d’un jeu de planification, contrôle, et affrontement, avec des éléments d’objectifs cachés et de « courses ». Le jeu se déroule en deux phases distinctes. Vous allez tout d’abord planifier vos actions. Pour cela, vous allez prendre les héros à votre disposition, et les attribuer à des missions (sous formes de cartes), en secret. Vous n’êtes pas obligé d’attribuer un héros à une mission : les héros qui ne sont pas engagés dans une mission pourront s’opposer à une mission adverse, ou mener vos armées sur la carte galactique. Vient ensuite la phase d’action durant laquelle les deux joueurs vont jouer à tour de rôle, en révélant les missions attribuées à leurs héros, ou en envoyant un héros sur l’immense plateau centrale, afin d’y mener ses armées dans divers affrontements. C’est donc un jeu avec deux aspects assez distincts mais qui fonctionnent très bien ensemble. Les Rebelles gagnent la partie lorsqu’ils ont réussi à rallier assez de systèmes à leur cause tandis que l’Empire se doit de trouver et d’oblitérer la base rebelle pour l’emporter. Un jeu vraiment épique, et au matériel représentant parfaitement cette dimension : le plateau représentant plusieurs systèmes est gigantesque, les différentes figurines sont très immersives (ça en jette toujours de voir l’Etoile de la Mort !), mais la durée des parties peut elle aussi être dantesque ! Il n’est pas rare de faire de très longues sessions de jeu. Alors attention, on ne s’ennuie jamais, et pour être honnête, quand j’ai participé à des parties de 4, voire 6 heures, je n’ai jamais eu le ressenti de passer autant de temps à jouer : le jeu est tellement engageant qu’on ne voit pas le temps passer. Bref, encore une fois, pour peu que ce genre de titre vous tente et que vous aimez Star Wars, ça reste un « petit » bijou de jeu pour deux.

 

 

Un jeu que je trouve excellent à deux est The Shipwreck Arcana. Il s’agit d’un jeu de déduction extrêmement intelligent et subtil, dont le but est de faire deviner un chiffre à ses coéquipiers. Rien ne restreint l’expérience à deux joueurs, mais je trouve le jeu d’autant plus appréciable dans cette configuration. C’est un petit bijou, qui m’a tellement bluffé que j’en ai écrit un article ici. Sans tout répéter, votre but sera donc de faire deviner un chiffre parmi deux en votre possession. Pour se faire, vous aller déposer un des deux chiffres sur une des cartes au milieu de la table. Ces cartes, combinées au jeton que vous allez poser dessus, vont donner une indication sur le chiffre que vous avez gardé en main. Le but de vos coéquipiers est, grâce aux indices accumulés au fil des tours, de deviner votre jeton, c’est-à-dire faire une bonne prédiction. Mais attention le jeu n’est pas si simple, car de mauvaises prédictions, ou une utilisation trop répétée de certaines cartes, vont inexorablement faire avancer le jeton jugement vers la fin de la partie et l’échec des joueurs. Le côté nombre/maths peut faire peur à certain mais ce serait vraiment dommage, tant le titre est brillant ! C’est d’une subtilité et intelligence rare, le tout avec des règles simples, une superbe rejouabilité, ainsi que des illustrations et une direction artistique inspirées … Bref, je reste sur mon avis : une pépite qui est d’autant plus appréciable à deux joueurs !

 

Enfin, pour clore cette liste, j’ai bien envie de mettre plusieurs jeux, car beaucoup sont très agréables à deux joueurs, et peut être que cela peut donner des idées. Il y a par exemple l’excellent Patchwork, qui pour le coup lui est un jeu seulement pour deux joueurs, dans lequel vous allez placer des tuiles sur une couette pour en faire un, … patchwork. J’apprécie aussi énormément Paper Tales à deux joueurs, pour tout le bien que j’ai pu en dire dans le précédent article, mais aussi car la mécanique de draft légèrement différente me plait beaucoup : au lieu de piocher 5 cartes, d’en choisir une, puis de passer aux autres, on pioche ici 9 cartes, on en garde une, on en défausse une, puis on passe à l’adversaire. On voit ainsi passer plus de cartes ce qui est rafraîchissant. Je pourrais citer aussi Star Wars JCE (oui encore du Star Wars), qui est un superbe jeu d’affrontement et de deck building, et qui retranscrit bien l’asymétrie entre l’Empire et la Rébellion. Pour rester dans les jeux de cartes, je dois admettre que j’apprécie tout particulièrement Seasons à deux joueurs : le jeu est génial, mais à deux joueurs on s’évite les longueurs et lourdeurs qu’il peut y avoir avec un plus grand nombre de convives. Enfin, je terminerai par citer Santorini. Je le qualifierai de « petit jeu » assez surproduit mais très très addictif. Si vous aimez les parties courtes, le côté échecs, et une certaine asymétrie avec les cartes dieux, je vous conseille vivement de l’essayer !

3 Comments

    • Merci Li-An 🙂 Ah pourquoi as-tu peur d’être déçu ? Pour SHDC les enquêtes sont vraiment bien écrite, c’est sur c’est déroutant au début de jouer à un jeu comme ça, mais pour peu qu’on s’y mettent, l’immersion est garantie 🙂

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