Pyramids

 

Article écrit par BDPhilou

Un jeu de Matthew Dunstan et Brett J. Gilbert
Illustré par Camille Chaussy et Michael Menzel
Edité par Iello
2 à 5 joueurs
10 ans et +
30 minutes
Chez Philibert à 17,95 €

Alexandrie, Alexandra !

Eriger des pyramides, édifier des obélisques et aménager les plus glorieux des tombeaux, voici ni plus, ni moins le défi que vous propose Pyramids, la dernière création du couple d’auteurs : Dunstan / Gilbert ! Et ces deux-là, on les aime beaucoup sur le blog de GeekLette car ils sont à l’origine d’un des jeux qui nous a le plus marqué ces dernières années : l’increvable Elysium (édité chez les Space Cowboys) et dont on ne compte plus les parties jouées. Dans le cas présent, nous sommes face à un jeu beaucoup plus accessible mais non moins agréable.

Un tour en Egypte antique

Une partie de Pyramids se déroule en 10 tours. Chacun est composé ainsi :

  • On pioche autant de couple de cartes « construction » que de joueurs.
  • Ensuite, à tour de rôle, les participants choisissent une tuile symbolisant l’une des divinités égyptiennes suivantes leur permettront de bâtir leurs édifices : Horus, Anubis, Khépri, Sekmet et Thot. Celles-ci sont numérotées de 1 à 5.
  • Le joueur ayant la valeur la plus petite choisit en premier le couple de cartes construction qui l’intéresse puis l’attribut à ou aux édifices accordés par leur divinité. Plus la divinité à une valeur faible, moins elle permettra de bâtir d’édifices différents mais elle offrira un plus grand choix de couple de cartes construction. Quelle que soit la divinité choisie, il sera toujours obligatoire de poser une carte construction pour bâtir sa pyramide. Celle-ci sera composée en fin de partie de 10 cartes construction (4 de base, 3 au-dessus, 2 encore au-dessus et enfin 1 au sommet).
  • Ensuite, si la divinité le permet, il sera possible d’augmenter la taille de son obélisque en empilant des cartes construction les unes par-dessus les autres.
  • Enfin, il sera possible de conserver des cartes construction -faces cachées- afin de constituer un glorieux tombeau.

Une fois les 10 tours terminés, on procède au décompte final.

Râ… tatouille de points !

Dans la boite de Pyramids, on trouve fort heureusement un carnet très bien conçu permettant de noter les scores réalisés pour chacun de ses trois édifices : Pyramids, Obélisque et Tombeau. Il est impératif de s’attarder sur ce scoring -assez dense dans sa variété de marquer des points- avant même de démarrer la partie sous peine d’être totalement largué lors du décompte final.

Chaque édifice a son système de scoring propre.

  • La pyramide récompensera les zones ayant le plus de connections dans une même couleur.
  • L’obélisque, quant à lui, accordera le plus de points à la couleur présente dans le plus d’étages différents.
  • Enfin, le tombeau rapportera 5 points de victoire pour chaque majorité remportée par type de couleur. De plus, les glyphes placés dans les bons édifices augmentent aux aussi ce scoring.

Il faudra donc bien affûter son stylo avant de remplir le carnet et ne rien oublier dans ce décompte final très diversifié.

Les plus :

  • Un jeu très simple d’accès (prendre 1 divinité, 2 cartes construction et les placer dans ses édifices),
  • Un format de boite adapté,
  • Une mise en place rapide,
  • Des tours rapides,
  • Une vraie subtilité dans la façon dont on attribut ses cartes à ses différents monuments,
  • Des parties de 30 minutes indépendamment du nombre de joueurs.
  • Un décompte final varié et pouvant réserver de belles surprises…

Les moins :

  • … mais qui peut aussi paraître un peu fastidieux,
  • Un habillage graphique un peu austère (bien que lisible).

 

Egypte : départ immédiat !

Pyramids est un jeu vraiment agréable à pratiquer. Pourtant, je dois avouer qu’après la lecture des règles, je ne comprenais pas vraiment son intérêt. Cette réaction est en fait assez normale car, pour apprécier à sa juste valeur Pyramids, il est primordial de prendre le temps de bien comprendre le fonctionnement du décompte final. Une fois celui-ci bien assimilé -associé à des règles vraiment simples- le jeu prend toute sa saveur. Facile à prendre en main mais assez délicat dans les choix qu’il propose (prendre la paire de cartes qui m’intéresse le plus et avoir peu de choix de construction où jouer en dernier mais pouvoir bâtir dans les 3 édifices à la fois ?), Pyramids réussit le pari de nous divertir tout en se creusant les méninges pour attribuer au mieux les cartes que l’on a acquises. De plus, généralement, le scoring du tombeau réserve de belles surprises et peut vraiment créer un rebondissement inattendu en fin de partie. Il s’agit donc d’une très belle découverte « achéo-ludique » à découvrir sans plus attendre si vous recherchez un jeu bien pensé, assez dépaysant et vraiment malin.

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