Bruxelles 1893

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Bruxelles 1893 est sorti à Essen 2013 et rien qu’en regardant un minimum le plateau et les Tric Trac TV, j’ai su que ce jeu me plairait. Après (tout presque) un an de découverte des jeux de société modernes, mes goûts s’affinent pour certaines mécaniques. Ma ludothèque est ainsi plus ciblée et du coup mieux adaptée, donc forcément plus rentable. Et Bruxelles 1893 est en haut de la pile (hey ! Derrière Russian Railroads et Keyflower quand même mais il fait partie de mon trio de tête).

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Dans Bruxelles 1893, le but est d’avoir le plus de points de victoire (ho tiens ! encore ?!). Et pour en obtenir, plusieurs choix s’offrent à vous (heureusement :p). Vous incarnez un architecte et ses assistants (ouvriers) que vous poserez sur le plateau pour effectuer des actions : créer des œuvres d’art dans le but de les vendre ou pas, construire des édifices si vous avez les ressources nécessaires, … Mais ce n’est pas tout, il va falloir développer votre réputation et votre influence pour mieux tirer profit de vos actions. Mêlant placement d’ouvriers et enchère voire majorité, Bruxelles 1893 propose des manières de scorer diverses mais cohérentes, que ce soit avec la mécanique ou le thème.

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2 plateaux sont distincts :

  • le plateau de Bruxelles où le placement y est classique mais risqué.
  • le plateau d’Action propose des placements originaux.

En effet, un assistant placé sur une action participe à 3 événements :

  • la réalisation de l’action liée au placement (ressources, œuvres d’art, édifices, notables…)
  • l’enchère (pour une carte à effets) grâce aux pièces qui accompagnent l’assistant lors du placement
  • le calcul de la majorité d’un quartier  : chaque blason est entouré de 4 assistants et les joueurs ayant des couleurs majoritaires scorent en fonction de leur points d’influence.

Un seul placement donc pour trois possibilités, c’est énorme! Mais on ne s’arrête pas là, les joueurs qui construisent, construisent SUR le plateau d’actions donc si un autre joueur place un de ses assistants sur le bâtiment construit, le propriétaire adverse bénéfice d’un bonus. Donc hop 3 actions + un bonus qu’on donne au propriétaire du bâtiment (si le terrain est occupé par un bâtiment évidemment) ! Un casse-tête très agréable !

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Bref, je ne peux pas tout expliquer ici mais j’ai beaucoup aimé. L’interaction, la réflexion, l’ambiance, le thème, la mécanique … TOUT quoi! Ce jeu est terriblement efficace, on en redemande car c’est fluide, intuitif, plaisant, avec une touche de stress quand les places se font rares. On tente alors de trouver l’action qui va nous permettre de scorer encore un peu sans prendre trop de risque. Les deux plateaux se complètent si bien qu’on a un ensemble harmonieux et plein de possibilités. Ce n’est pas un brise neurone lourdingue mais un jeu à réflexion distrayante (rare) ! 

Les plus 

  • 2 plateaux pour 1 placement d’ouvriers à multiples bénéfices sur 1 seule case et 1 placement plus classique mais risqué
  • Chouette mélange de placement, enchère et majorité, sans lourdeur 
  • Interactions fortes avec le placement, les constructions et les ventes
  • Réflexion réellement distrayante : l’unique jeu m’ayant procuré cette impression !
  • Illustrations (faut s’y faire, quand même) et iconographies parfaites
  • Même pour être premier joueur, faut se lever de bonne heure !
  • Prix attractif (38 euros)
  • Pas trop de  temps mort, je n’ai pris que 8 photos (!), j’étais trop concentrée, je suis assez surprise car je pense toujours à mon petit blog lors des parties 

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Les moins

  • Règles denses au début mais expliquées par quelqu’un qui connait et qui explique bien comme Yohann, c’est un régal !

Foncez, c’est une valeur sûre.

Je peux vous parrainer chez Philibert (et vous comme moi aurons un bon d’achat de 5 euros, après votre première commande)

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Un jeu de Etienne Espreman
illustré par Alexandre Roche
édité par Pearl Games
date de sortie : 10/2013
de 2 à 5 joueurs
à partir de 13 ans
durée approx. de 125 minutes

 

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9 Comments

  1. Hello,
    très bel article encore une fois. Ce jeu semble en effet riche en possibilités d’actions, intéractions et demande pas mal de réflexion. Bref tout ce que j’aime dans un jeu mais je n’accroche pas au thème et à l’esthétique du jeu. Dommage pour moi !

    Je te souhaite de nombreuses et belles parties en tout cas.

    Bon dimanche

  2. bien que j’ai bien aimer bruxelle par ses multiples voie stratégique, je lui ai préféré maitres couturiers sorti à essen ; je te conseille d’ailleurs de l’essayer si tu en as l’occasion.

    russian railroad & maitres couturier les deux auquel je ne cesse de jouer depuis deux mois.

  3. pour l’instant Tzolk’in est le « pire » que j’ai connu mais je l’adore donc je dirai pas lourdingues.
    A vous de donner des noms tiens, que je regarde ça

  4. en brise neurones, les deux jeux qui m’horripile sont justement tzolk’in auquel mon esprit refuse de s’adapter malgré quelques tentative sur bga et l’autre est le classique caylus auquel j’ai beaucoup de mal également.

    cela dépend des gens, il y à des jeux qui nous parle plus facilement que d’autre, dernièrement j’ai été surpris agéablement par la fluidité de nauticus auquel je joue en ligne et qui de par son graphisme et son agréable fluidité me donne beaucoup de plaisir.

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